L' ENGAGEMENT - TROUVER SON CHEMIN
8 Mai 2015 , Rédigé par CODEF246 Publié dans #TEXTES ET POEMES
C'est en 1984, quelques années après mon divorce, que je suis véritablement née. C'est alors que j'ai commencé à m'exprimer par écrit et à transcrire mes émotions par des poèmes.
Mais 10 ans plus tard, en 1994, mon engagement est alors devenu public. Je n'ai cessé de condamner les abus que je rencontrais dans tous les domaines (politique, administration, religion...)
Je peux dire que j'ai lutté comme Paul nous l'apprend, non pas contre la chair et le sang, mais contre toutes les dominations et puissances. Bien sûr, il faudrait définir ce terme et il ne s'agit peut-être pas seulement des anges, des démons qui se tapissent en nous mais aussi des réalités qui font obstacle à une vie harmonieuse.
Je me souviens de la réponse que j'avais faite lors d'une séance de catéchuma lorsque j'étais adolescente. Je crois que la question était : Qu'emporteriez-vous si vous deviez choisir trois objets seulement ? J'avais choisi : un vélo, un appareil photo et un crayon. La vie semble m'avoir prise au sérieux. Cela m'a coûté très cher mais je me suis sentie toujours récompensée en fin de compte et je ne regrette rien. Je n'ai pas été journaliste, avocat ou médecin mais simple enseignante en milieu défavorisé. Je me demandais enfant si l'on devait choisir en fonction de ses goûts ou de ses aptitudes. En réalité, ce n'est pas nous qui choisissons.
J'ai fait ce que j'ai dû ou ce que j'ai pu avec les forces que j'avais et je ne regrette rien. Je suis heureuse d'avoir pu mettre en adéquation ma vie et mes actes.
Peu importe lesconséquences. J'ai eu quelquefois très peur mais au soir de ma vie, je garderai le même regard confiant et reconnaissant car la vie a un sens et c'est à chacun de le trouver au fond de lui où il attend. Les engagements sont différents pour chacun d'entre nous. Nous ne portons pas le même vêtement. Nous ne l'avons pas choisi (voir mes articles précédents) mais l'important est de dire OUI à la Vie et de la prendre au sérieux. Nous devons être dignes du cadeau qui nous est fait.