LES GILETS JAUNES ET LE NOUVEAU MONDE

Pourquoi l'homme est-il malheureux ?

- il a faim, il souffre,

- il est jaloux, il veut dominer,

- il est insatisfait, il veut autre chose, être puissant, reconnu...

Si la 1ere raison disparaît,  l'homme passera à la seconde et ainsi de suite jusqu'à la réalisation d'une société qui le rendre esclave et toujours dépendant. 

Une autre société peut-elle exister ?

Qu'il s'agisse des sans-culottes ou des gilets jaunes, l'homme a le sentiment qu'il est victime et se révolte contre un ordre qui lui paraît injuste.

Des prophètes avant eux se sont dressés contre les puissants et les dirigeants. 

Aux besoins primaires,  ils opposent le pain de vie qui descend du ciel, l'eau vive à la femme qui vient puiser de l'eau tous les jours. Cela signifie que l'homme ne sera pas rassasié par son travail ou ses richesses seules.

Aux désirs de puissance et de paraître, ils recommandent de ne pas chercher l'éclat de l'action extraordinaire qui convaincra le peuple.

A l'amour des richesses,  ils préconisent l'adoration et la contemplation. L'homme ne doit pas servir dieu de l'argent. Le jeune homme riche était trop attaché à ses biens, à sa classe aisée.  Il s'appuyait sur ses richesses et se demandait en même temps ce qu'il devait faire pour avoir la vie éternelle. 

C'est ce qu'a compris Jésus au désert avant de s'engager dans l'action du monde pour accomplir la mission qu'il avait reçue. Auparavant Moïse aussi à quitté l'Égypte et a entendu la sienne dans le désert. 

Qu'est-ce donc qui nous anime ?

C'est la partie divine de notre être.  Elle est comme une plante, ou plutôt une graine dira Jésus en racontant l'histoire du Semeur qui sortit pour semer et qui doit développer etcgermer pour fructifier.

Enfant, nous jouons le long des chemins et nous pouvons laisser cette graine aux oiseaux. 

Adolescent, nous nous heurtons aux cailloux et aux obstacles qui nous font trébucher et tomber  car nos racines ne sont pas assez fortes.

Adulte, les soucis de la vie, comme les épines,  étouffent cette graine. 

Cette graine peut disparaître. Mais si nous l'accueillons (et c'est notre responsabilité ), elle s'épanouira en nous comme dans une bonne terre et nourrira les autres.

colette defrain 18.1.19