COMPRENDRE LA BIBLE 35 - LA RESURRECTION

Suite au décès d'une lointaine cousine, je me suis rendue à la chambre funéraire.  Or c'était le 15 août et il n'y avait personne. Tout était verrouillé. 

En sortant, une nuée d'oiseaux est passée au-dessus de moi. Je ne savais pas s'il s'agissait d'etourneaux qui miigraient vers le Sud ou de martinets et si si cela présageait quelque chose de bénéfique ou annonçait des malheurs.

De retour, je n'ai pu m'empêcher de relire les textes de la bible sur la résurrection et de les comparer. Je vous livre les notes que j'ai prises.

COMPRENDRE LA BIBLE 35 – LA RESURRECTION

Mat 28/1 – Mc 16/1 –Lc 24/1 – Jn 20/1

Jésus est mort. Il a été mis dans le tombeau de Joseph d’Arimathée creusé dans un roc près d’un jardin avec la permission de Pilate. Marie de Magdala et une autre Marie regardaient où on le mettait. (Mc15/47).

Les 4 évangiles racontent ensuite ce qui s’est passé :

1° Le cadre 

Le sabbat est passé dit Marc ainsi que Matthieu,

C’est à l’aube du premier jour de la semaine, de grand matin. Le soleil vient de se lever dit Marc, il fait encore obscur précise Jean.

2° Le tombeau

Il ne contient pas le corps de Jésus et les femmes sont stupéfaites mais il n’est pas vide. Il y a des hommes qui parlent :

• Marc, le plus ancien récit, parle d’un jeune homme, assis à droite, 
• Matthieu parle d’un ange qui descend du ciel et d’un grand tremblement de terre,
• Luc parlent de 2 hommes,
• Et Jean parle aussi de 2 anges ,

Tous sont revêtus de blanc ou d’habits resplendissants.

3° Les paroles

Tous disent la même chose : Il est ressuscité : Allez dire à ses disciples et à Pierre qu’il vous précède en Galilée. C’est là que vous le verrez comme il vous l’a dit.

• Luc  les renvoie aux paroles de Jésus en Galilée Souvenez-vous de quelle manière il vous a parlé lorsqu’il était encore en Galilée, et qu’il disait : il faut que le Fils de l’homme soit livré entre les mains des pêcheurs, qu’il soit crucifié, et qu’il ressuscite le troisième jour.

C’est Luc et c’est le seul qui raconte ensuite la rencontre sur le chemin d’Emmaus. La Galilée est derrière et les disciples doivent étudier les écritures.

Les 3 jours c’est le temps que met la lune pour réapparaître.

• Jean, lui, dit que Marie se tenait dehors et pleurait. C’est Jésus lui-même qui lui demande Pourquoi pleures-tu ?

Elle ne savait pas que cétait Jésus et elle le prend pour un jardinier.

Ainsi nous voyons que le sacré n’est pas dans le tombeau mais au cœur de nos vie et que Dieu se sert de toute personne que nous pouvons rencontrer pour nous parler si nos cœurs sont attendris. Marie reconnait Jésus à sa voix, les disciples d’Emmaus à la fraction du pain, d’autres sur le bord du lac de Tibériade en train de préparer à manger….

Jésus lui dit aussi : Ne me touche pas : car je ne suis pas encore monté vers mon Père et votre Père. Mais va trouver mes frères, et dis-leur que je monte vers mon Père et votre Père, vers mon Dieu et votre Dieu.

Cette parole nous surprend et nous pouvons l’interpréter de cette façon :

Ne m’enferme pas. 

Nous avons à retrouver Jésus dans toute personne que nous rencontrons sur notre route. Il n’y a plus de sacré ni ne profane. Tout est sacré pour nous. Jésus est présent où que nous soyons. Sachons le reconnaître.

Cela nous renvoie aussi à la Genèse quand Dieu vient chercher Adam dans le jardin et lui dit : Où es-tu ?et non Qu’as-tu fait ? Adam n’a pas répondu à la question mais raconte ce qu’il a fait.

La résurrection nous apprend que Jésus a bien été le1er homme ressuscité mais il n’est plus le seul et il nous faut le reconnaître. On ne doit pas l’enfermer dans nos tombeaux et nos églises. Il est présent partout. Il n’y a plus de sacré ni de profane.

Colette defrain 18.8.22

Le lendemain 16 août,  jour des obsèques,  alors que je cherchais un document, le texte suivant m'est tombé sous la main et je me suis dit qu'il ne pouvait s'agir de hasard.

Je me proposais de le lire à l'assemblée mais cela ne fut pas possible.

Je vous le soumets donc. Il s'agit d'un texte d'un prêtre Gérard BESSIERE un peu aveyronnais :