DECOUVERTE DE LA CORSE
Je vous propose une série de 8 vidéos pour découvrir cette île.
Embarquement immédiat.
POEME - VIVRE : MODE D'EMPLOI
VIVRE : MODE D’EMPLOI
Sourire au matin qui s’éveille
Embrasser le soleil qui se lève
Croquer dans la vie sans réserve
Déguster le nectar de l’ivresse
Danser et vibrer sur la place
Glisser et voler sur les vagues
Brûler comme un feu qui s’embrase
Chanter sous le souffle qui passe
Contempler toutes les merveilles
Garder sa curiosité en éveil
Créer de nouvelles richesses
Compatir aux êtres en détresse
CD 28.9.12
VIVRE : MODE D’EMPLOI
Sourire au matin qui s’éveille
Embrasser le soleil qui se lève
Croquer dans la vie sans réserve
Déguster le nectar de l’ivresse
Danser et vibrer sur la place
Glisser et voler sur les vagues
Brûler comme un feu qui s’embrase
Chanter sous le souffle qui passe
Contempler toutes les merveilles
Garder sa curiosité en éveil
Créer de nouvelles richesses
Compatir aux êtres en détresse
CODEF 28.9.12
L'HISTOIRE DES DEUX FRERES ET CELLE DE L'HISTOIRE BIBLIQUE DE JOSEPH ET PUTIPHAR
L'histoire biblique de Joseph et Putiphar remonte certainement à celle de ce conte.
Le thème des 2 frères, dit Bruno Bettelheim, constitue le sujet principal du plus ancien des contes de fées, qui a été découvert dans un papyrus égyptien de 1250 avant JC. Pendant plus de trois mille ans, il a souvent changé de forme.
Voici un résumé présenté par Bruno Bettelheim :
J'ai retrouvé la même histoire dans le Livre des Rois de Firdousi "L'HISTOIRE DE SIAWUSCH" qui a mon avis est antérieure et l'aurait inspirée.
LA BIBLE ET LES CONTES DE FEES
LA BIBLE ET LES CONTES DE FEES
Peut-on dire alors que la Bible est aussi un conte de fées ? Cela peut paraître surprenant de faire un tel rapprochement si l’on ne tient pas compte de l’exposé précédent.
La Bible dit-on est une histoire vraie, celle du peuple juif puis celle de Jésus Mais de nombreux récits sont des emprunts à des textes d’autres civilisations qui ont été remaniés.
Le départ du jardin d’Eden, le mal symbolisé par le serpent, la traversée de la mer rouge, la longue marche dans le désert, l’aide reçue sous forme de manne, les guerres, puis l’arrivée en Terre Promise sont autant de caractéristiques qu’on trouve dans les contes de fées. Le nuage ne guide-t-il pas les Hébreux dans le désert ?
Les récits bibliques montrent également le rôle de notre responsabilité et, en ce sens, on peut dire qu’ils ressemblent aux contes de fées. Il est évident que toutes les catastrophes naturelles ne sont pas dues à la seule responsabilité de l’homme mais les textes indiquent de la même façon qu’il y a une interdépendance entre l’homme et la nature. Les tremblements de terre nous concernent et doivent nous interpeller.
Si des entités surnaturelles interviennent dans les contes de fées pour assister le héros dans la recherche de son royaume, la Bible montre également le rôle de la grâce.
Comme dans les contes, le cadet est préféré à l’aîné. Il y a une préférence pour les petits : Abel à Caïn, Jacob à Esaü, Joseph et David à ses frères.
On y retrouve aussi la notion de Royaume et d’enfer de feu. C’est une lecture différente qu’on peut faire alors. Les miracles : Pierre marchant sur les eaux, les résurrections : Lazare ou la jeune fille de 12 ans, les démons chassés de Marie-Madeleine prennent une nouvelle signification.
La difficulté de veiller, de rester éveillé, est également évoquée lors de l’arrestation de Jésus et on retrouvera ce thème dans l’épopée de Gilgamesh.
Dans les contes l’autorité du pouvoir établi est renforcé.
Pinocchio redevient un enfant obéissant et sage,
Rebelle, la dernière héroïne des fils Walt Disney retrouve ses parents,
Il en est de même avec le fils prodigue dans la Bible. Tous ces personnages ont changé et ont évolué. Ils ont fait l’expérience du pardon.
La Bible est-elle alors supérieure parce qu’elle est plus rationnelle, plus intellectuelle ?Est-elle plus subversive, révolutionnaire ?
Comme avec les contes de fées pour les Hindous, la Bible nous offre les moyens de méditer sur les récits bibliques pour évoluer et avancer sereinement dans la vie.
Les contes de fées nous proposent une conception originale de la divinité dans les éléments. Sorte de panthéisme, c’est une approche écologique de mieux vivre dans le monde. Déconsidérés et dédaignés par les théologiens, les mythes –et les contes dont ils ne parlent même pas- nous apportent une connaissance et une aide qu’on ne peut négliger et que les hommes d’aujourd’hui ne rejetteraient pas. Ils seront peut-être à l’origine d’une nouvelle religion demain qui réconcilierait tout le monde.
LES VERTUS THERAPEUTIQUES DES CONTES DE FEES 6 - CONCLUSION
CONCLUSION
Les enfants ne peuvent pas comprendre les explications scientifiques. Les histoires réalistes que tentent de leur imposer les adultes ne leur apportent rien et n’ont guère de signification. Elles évitent les problèmes existentiels.
Si l’on impose la stricte réalité, on les prive de se défendre contre les rigueurs de la vie. Les jeunes plus tard se mettent à chercher l’évasion dans la drogue ou autre compensation, faute d’avoir eu la possibilité de se convaincre petit à petit par le rêve que la vie doit être maîtrisée d’une façon réaliste. L’adaptation sera plus difficile.
Les contes de fées aident les enfants à régler les problèmes psychologiques de la croissance et à intégrer leur personnalité. Ils leur permettent de découvrir le sens de la vie en comprenant et en résolvant tout seuls leurs problèmes et non pas en écoutant les explications des autres. Ils disent à l’enfant comment il peut vivre avec ses conflits. Dans les contes, les complications et les difficultés oedipiennes, tout en paraissant insolubles, peuvent être combattues si on les aborde avec courage. Le péril finit par être surmonté. A la fin du conte, la rétribution du héros est, non pas la mort, mais une intégration supérieure telle qu’elle est symbolisée par ses victoires sur ses ennemis et ses rivaux et par son bonheur final.
Pour trouver son royaume il faut quitter la maison, il faut prendre des risques et se soumettre à des épreuves. Ce sont des épreuves de croissance analogues à celles que doit subir l’enfant qui évolue vers la maturité. Ainsi, les contes préparent les enfants à affronter l’isolement. Ils donnent la sécurité en la vie. Ils sont orientés vers l’avenir et servent de guide.
Les contes disent que des forces magiques viendront l’aider. En voyant le héros du conte aidé au cours de son voyage par les éléments, les arbres, les animaux, la nature, l’enfant se sentira en paix avec son corps.
BIBLIOGRAPHIE
Psychanalyse des contes de fées - Bruno Bettelheim
Initiation et Sagesse des contes de fées - Dennis Boyes - Spiritualités vivantes Albin Michel
AYURVEDA France culture Tout un monde du 4.9.12