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GOUVERNER PAR LE CHAOS - SUITE 4/7 - LA TECHNIQUE DU SAUCISSON
CONCLUSION – NE PAS ETRE DUPE
Ce projet de contrôle social contemporain, à savoir la dépopulation des masses par la mise en place d’un type de société reposant sur les caractéristiques du giron maternel, induisent un abaissement de l’âge mental moyen ainsi qu’un certain nombre de nouvelles pathologies mentales tournant autour de la dépression et de la perversion.
L’ingéniering mondiale cherche ainsi à construire une forme de société déréalisée s’appuyant sur une culture de l’intériorité, de la fusion charnelle dans un bloc identitaire homogène, et du rejet corrélatif de tout ce qui est hétérogène, autre, bref de tout ce qui rappelle le Père, c’est-à-dire l’instance qui fissure l’emprise exclusive et englobante du monde maternel pour introduire au « monde extérieur » et au réel.
Une autre manière de construire le consentement à la régression est de construire la « servitude volontaire », c’est-à-dire, non seulement accepter mais encore désirer au sujet manipulé ce que l’on a, en fait, décidé à sa place, en le mettant dans une situation d’engagement à poursuivre un comportement.
C’est la technique du pied-dans-la-porte ou « technique du saucisson », qui consiste à faire avaler le tout par petites tranches.
En procédant de manière graduée, il est ainsi possible d’orienter petit à petit la démarche d’un sujet (individu ou groupe) et même de lui faire entreprendre « librement » une dégradation de sa situation, tout en lui donnant l’impression qu’il améliore son sort et qu’il agit de son propre chef, alors qu’on lui a fait prendre une décision irrationnelle et allant contre son intérêt.
(exemple dans l’alimentation : comment faire acheter des bas morceaux de boucherie plutôt que des pièces nobles, du lait en poudre plutôt que du lait frais, etc…)
Cette fabrique du consentement au changement dirigé « vers le bas » réclame toujours beaucoup de délicatesse dans la manière de procéder.
Pour obtenir le consentement à la dégradation il suffit qu’en en accentuer certains aspects, noircir le tableau pour exiger des « réformes » salvatrices. S’il le faut, on crée le problème par un sabotage intérieur, sous la forme d’une diminution des budgets de fonctionnement, d’une dette publique savamment gonflée, ou de toute forme de crise planifiée, économique, diplomatique, sociale… Puis on propose une solution.
Cette solution proposée ne fera qu’empirer les choses, mais comme c’est la seule voie de changement suggérée au groupe, il a l’impression d’une amélioration par simple changement de position. C’est la conduite du changement qui consiste à croire que le passé est pire, interdisant tout conservatisme ou retour en arrière.
Il faut bien comprendre tous ces mécanismes pour ne pas les accepter.
Les gouvernements commencent par faire accepter les compteurs Linky puis vient le carnet de santé numérique, le contrôle par l’injection de nanoparticules…
GOUVERNER PAR LE CHAOS - LE TEXTE DE LUCIEN CERISE
Voici le texte que vous pouvez télécharger :
Le fichier dépassé 8 Mo je ne peux donc pas le mettre.
Mais je vous donne le lien :
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GOUVERNER PAR LE CHAOS - SUITE 4/6 - LE PIRATAGE DE L'ADN
8° Le biopouvoir
C’est un contrôle direct de la vie qui est recherché par l’ingéniering sociale.
Le projet politique porté par le mondialisme dont les conséquences pour la vie, au sens biologique du terme, seront pires que le nazisme et le stalinisme réunis.
L’ingéniering sociale mondialiste se place en effet sous le signe du Gestell.
C’est l’outil définitif du pouvoir politique.
Dans ce livre, l’auteur définit Le Gestell comme la réécriture intégrale du réel pour en fournir une version mieux contrôlée, idéalisée, perfectionnée. C’est la même chose que la novlangue d’Orwell.
Dès lors que le vivant peut être intégralement quantifié, numérisé, explicité, chosifié, il peut devenir objet d’une gestion sérielle, production industrielle intrinsèquement docile au pouvoir car programmable et conditionnable dès l’origine.
L’ingéniering social culmine ainsi dans le génie génétique (le piratage de l’ADN), l’eugénisme, le clonage, les chimères (croisements hybrides de matériel génétique humain et animal, autorisés au Royaume-Uni depuis mai 2007, le transfert de la conscience dans le cyberespace et ultimement le remplacement légal des humains par les machines en accordant aux robots des droits et une personnalité juridique d’êtres sensibles, de sorte à effacer la différence entre vivant et non-vivant dans la loi.
Toutes ces recherches trouvent leurs meilleurs soutiens chez les théoriciens du transhumanisme, idéologie issue de la contre-culture et du New-Age.
GOUVERNER PAR LE CHAOS - SUITE 4-5 - LA THÉORIE DE LA JEUNE FILLE
La théorie de la jeune fille
A un niveau d’analyse structural, la fonction phallique du psychisme est la capacité organisationnelle d’unifier une multitude, l’anti-individualisme par excellence.
A l’opposé, désorganiser est synonyme d’individualisme, dépolitiser, faire perdre le sens du collectif, rompre la solidarité et la cohésion, pousser à « jouer perso ».
Manager négativement pour désorganiser un groupe ennemi suppose par conséquent de le faire entrer dans un processus que Lacan appelle « pas-tout phallique ».
Il s’agit d’un processus critique où l’autorité transcendante assurant la cohésion du groupe sera contestée au nom de l’oppression qu’elle fait peser sur les droits des individus à jouir individuellement.
Et il se trouve que cette exigence de jouissance individuelle et cette contestation de l’autorité du Père sont les comportements typiques suggérés et requis par le marché et la consommation.
La figure de la bimbo est l’incarnation par excellence de cette dépolitisation mercantile et consumériste.
La Jeune Fille est la figure de l’individu désorganisé, du pur individu.
Ce n’est pas un racisme antijeunes ni une mysogynie. Le concept de Jeune-Fille n’est évidemment pas un concept sexué. La Jeune-Fille n’est que le citoyen modèle tel que la société marchande le redéfinit à partir de la 1ère guerre mondiale en réponse à la menace révolutionnaire.
Pour désorganiser un groupe, il suffit de le "jeune-filliser", c’est-à-dire de contaminer son système de valeurs par des images caricaturales de la Jeunesse et de la Féminité.
Persuader un groupe d’adopter des valeurs plus féminines, orientées vers l’intime et la sexualité, permet de dépolitiser un groupe et de rendre son organisation impossible, donc de faire disparaître ses idées à plus ou moins long terme, ainsi que sa dangerosité éventuelle.
Pour désorganiser par la Jeunitude :
La jeunesse nous met sur la pente de l’infantilisation et d’une régression préoedipienne vers les processus primaires du psychisme, c’est-à-dire les processus à court terme, immatures et marqués par l’émotionnel, l’irrationnel et la « pensée magique » sur lesquels s’appuient tittytainment et storytelling.
Pour désorganiser, dépolitiser un groupe et le rendre inoffensif, il suffit d’attaquer son Œdipe pour le faire basculer dans l’impotence organisationnelle et le réduire à des individus juxtaposés, incapables de communiquer et de coopérer.
Ce sont des stratégies de désorganisation se traduisant par une culture du spontané, de l’impulsif, du viscéral… induisant à une incapacité à la concentration, à la planification.
La bimbo ou la pulsion de mort personnifiée.
Le Pas-tout-phallique et l’individualisme sont en passe de devenir dominants dans les classes populaires où ils provoquent déjà toutes ces tendances sociétales pathologiques de dévaluation de la virilité, de survalorisation de la féminité, d’enfant-roi hyperactif et de mépris pour les anciens.
GOUVERNER PAR LE CHAOS - SUITE 4-4 - LA DESTRUCTION DES GROUPES
7° Le management négatif ou comment désorganiser un groupe
Le management est l’art d’organiser les « groupes amis » - management positif et l’art de désorganiser les « groupes ennemis » - management négatif.
La maîtrise de cet art est plus importante que les idées elles-mêmes et que le débat sur ces idées car en effet, l’infrastructure des idées, c’est la capacité d’organiser des groupes humains qui les supportent.
Pour rendre impossible l’expression de telle idée sans jamais la censurer explicitement, il suffit de désorganiser le groupe qui la soutient.
La censure indirecte, par désorganisation, découragement, démotivation du groupe, est une stratégie de contournement qui a fait ses preuves. Un groupe disloqué ou juste incapable de s’organiser n’est plus en mesure de soutenir telle idée ou telle valeur.
Avant même de polémiquer sur les idées et les valeurs, il faut donc déjà réfléchir à la capacité de soutenir, propager, diffuser des idées, des valeurs, des représentations.
Le débat sur l’organisation du groupe précède le débat sur les idées à défendre.
Qui sait organiser et désorganiser les groupes humains détient le pouvoir suprême. Car il détient le pouvoir de faire exister ou non les idées. Donc le pouvoir de produire ou d’éteindre les comportements.
L’architecture sociale commande aux idées, qui commandent aux comportements, qui construisent la réalité.
Lacan distingue 4 modes d’organisation qu’il appelle des dis cours :
- Le discours du maître où le chef domine,
- Le discours de l’hystérique où l’individu domine,
- Le discours universitaire où le savoir domine,
- Le discours analytique où l’incertitude domine.
GOUVERNER PAR LE CHAOS - SUITE 4.3 - LE CONSTRUCTIVISME
5° La guerre contre-insurrectionnelle
Pour conditionner le peuple il faut savoir contourner, neutraliser, annihiler les risques de révolte de sa part..
Pour cela il faut :
- Former tous les cadres importants des ministères aux techniques de « psyops ». Il s’agit de manipulations psychologiques de l’opinion,
- Monter des « pseudo-gangs» pour recueillir les informations et qui mèneront des « coups » attribués à l’ennemi pour le discréditer,
- Employer les « forces spéciales » SAS pour réaliser des attentats qui seront attribués à l’ennemi afin d’augmenter la tension et justifier la répression,
- Créer des diversions,
- Fabriquer de faux documents qui seront attribués à l’ennemi,
- Infiltrer des agents ou recruter des traitres,
- Contrôler l’info et les médias et s’y assurer des complicités…
6° Le realty-building
C’est la science de la construction de la réalité. Il faut prendre la plus grande liberté à l’égard du réel. On ne se contente plus de raconter une histoire, on projette de faire entrer complètement autrui dans une réalité virtuelle que l’on a construite de A à Z.
Une autre technique du realty-building repose sur l’insertion systématique du sens des mots et l’élaboration de syntagmes contradictoires dans les termes paralysant la réflexion critique.
Orwell avait parlé de novlangue, de double-pensée, c’est-à-dire d’autosuggestion qui enchante ce dont on fait la promotion ou qui dénigre exagérément un adversaire.
Du constructivisme ont été tirées de nombreuses applications stratégiques visant à éliminer toute forme de contestation :
- Dans l’entreprise : le « message multiple » consiste à orchestrer par les mémos internes, la circulation d’une même information avec de petites variantes et par des canaux différents, pour élaborer un paysage informationnel apparemment décentralisé et non concerté, une réalité ressemblant au réel mais fondamentalement univoque et consensuelle d’où le réel a en fait été évacué. Le conflit ne doit en aucun cas être perçu.
- Ce processus est également visible dans les rapports de police. Le pouvoir a la possibilité de créer un nouveau réel, une virtualité qui ne supprime pas mais qui supplante les faits.
Le rôle de la désinformation, également crucial dans le domaine militaire et dans celui des renseignement, consiste à capter et à distraire l’attention, faire diversion en orientant les perception sur de faux dangers pour occuper le temps de cerveau disponible à de fausses alertes et envoyer l’ennemi sur de fausses pistes par ex en inventant des terroristes et en fabriquant des preuves si besoin est.
Au niveau politique, ce dispositif n’a qu’un but, ne jamais aborder la seule question sérieuse, la question qui fâche, c’est-à-dire la lutte des classes, les écarts de richesses entre classe sociales et les efforts pour résorber ces écarts.
- Un autre exemple de façonnage dépolitisant des perceptions fut l’introduction du communautarisme ethnique en France par le FN et SOS RACISME dans les années 80.
On crée un faux problème sur l’apparence physique. L’attention était détournée de la question du capital, le leurre avait rempli son rôle.
On dramatise les différences sans importance sur le plan politique notamment les différences de genre, d’orientation sexuelle et d’affiliation religieuse de sorte qu’elles occupent tout le champ de la perception et de l’attention.
Les grosses différences réelles subsistent mais dans un état non perçu, donc comme si elles n’existaient pas, ou alors mêlées à d’autres, donc diluées et plus difficiles à saisir.
Cette accentuation des différences secondaires au plan politique permet également de briser les solidarités au sein des classes moyennes et populaires, diviser les pauvres entre eux, les dresser les uns contre les autres pour les affaiblir.
GOUVERNER PAR LE CHAOS - SUITE 4.2 - L'ORIGINE NAZIE DE CES PRATIQUES
3° Le Mind Control ou contrôle mental
Une nouvelle discipline : le neuromarketing, l’Intelligence artificielle, fondée sur l’imagerie médicale du cerveau vise à déclencher des pulsions d’achat irrépressibles par l’activation ciblée de certaines zones du système nerveux.
Le Mind Control consiste à réécrire le programme comportemental d’une machine vivante mais sans que cette machine s’en rende compte. Piratage psycho-socio-biologique où le code source du sujet cobaye a été craqué, puis effacé et reformaté par une entité extérieure au sujet et qui peut donc orienter son devenir.
L’homme est considéré comme un animal.
Control ou Kontrolle rappelle les origines germaniques des scientifiques qui développèrent les premiers ces recherches, d’anciens nazis exfiltrés après la guerre aux Etats-Unis ou en Angleterre dans le cadre de l’opération Paperclip.
Ainsi, depuis 1945, de nombreuses expériences sur l’hypnose, les hallucinogènes, l’influence subliminale, le lavage de cerveau et la reprogrammation mentale furent (et continuent d’être) élaborées sur les individus et sur les masses.
4° Le virtualisme
Cette fonction permet la réécriture du réel. A l’avenir, la dématérialisation du vote, le remplacement des urnes et des bulletins par des bits numériques et le vote électronique faciliteront considérablement le trucage systématique des scrutins. ORWELL l’avait bien décrit.
