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LA JUSTICE

26 Octobre 2020 , Rédigé par CODEF246 Publié dans #MYTHES ET RELIGION VIDEOS, #SANTE ECONOMIE POLITIQUE EDUCATION

COMPRENDRE LA BIBLE 23 
IL JUGERA AVEC JUSTICE LES PETITS Es 11/4
L’analyse faite par Marx dans le Capital reste toujours vraie. Seules les circonstances diffèrent. Les gouvernements ont changé de discours mais le système injuste perdure. Ils font tout pour donner une image aimable et pour se faire aimer des petits mais la société est toujours divisée entre :
-    Ceux qui dirigent et qui ont le pouvoir,
-    Et de l’autre, les petits et les malheureux qui subissent le fouet et la matraque.
Pour maintenir cet ordre qui semble immuable, les mêmes règles sont appliquées bien qu’on veuille néanmoins le cacher :
D’abord l’éducation est réservée aux premiers. On distingue ceux qui ont le droit d’apprendre, de se cultiver et de diriger. On fera tout pour maintenir les autres dans l’ignorance. Dans l’enseignement professionnel, c’est toujours les matières dites « nobles » qui sont privilégiées et placées en tête des bulletins scolaires. Ceux qui feront tourner les machines n’ont qu’à connaître le mode d’emploi. En Angleterre, on voit que :w
L’instruction du peuple est en contradiction avec les lois de la division du travail dit Marx.
La subdivision du travail est l’assassinat du peuple.
Il faut que la grande majorité de la société reste aussi ignorante que pauvre. 
Les connaissances développent et multiplient nos désirs, et moins un homme désire, plus ses besoins sont faciles à satisfaire (John Bellers p 672)
Avant la promulgation de la loi de fabrique révisée de 1844, une foule de ces certificats d’école signés d’une croix prouvaient que les instituteurs ne savaient pas écrire (p 825)
Si certaines opérations du 18e siècle employaient des ouvriers à moitié idiots, il en est de même de nos jours pour les travailleurs qui ne doivent pas réfléchir. Il est impérieux de mater toute révolte et toute rébellion. 
Depuis la Révolution, ce sont toujours les plus riches, les plus aisés qui ont le pouvoir. L’ouvrier est transformé dès sa plus tendre enfance en machine. On lui fait croire que celle-ci devait le libérer. Au contraire, elle l’asservit. (P503). Le fouet du conducteur d’esclaves est remplacé par le livre de punitions du contremaître.
 
En second lieu, on a utilisé la faim comme une pression paisible, silencieuse et incessante. Perpétuer la faim du travailleur est nécessaire rapporte Marx.
On a perverti la théologie en l’utilisant  à tort. On a fait croire que leurs souffrances trouveraient leurs récompenses dans l’au-delà. Il fallait faire accepter leur condition aux miséreux. Les puissants devront rendre compte de cette honteuse supercherie.
Les lois pour le secours des pauvres tendent à détruire l’harmonie et la beauté ; l’ordre et la symétrie de ce système que Dieu et la nature ont établi dans le monde. Townsend( p 713)

Il est  incompréhensible que ce soient les pays de culture chrétienne,  catholique ou PROTESTANTE qui aient construit un tel système. 
De nos jours, on utilisera la télévision, les loisirs pour remplir le cerveau des petits et le conditionner pour le profit des capitalistes. Il faut toujours du pain et des jeux pour les empêcher de réfléchir. Ballestéros, dans sa pièce de théâtre « Les Esclaves » l’a bien montré lui-aussi. On fera désirer les téléphones et les tablettes les plus performantes quitte à détruire les richesses de la planète et on crée le crédit. Les petits se priveront de plein gré du nécessaire dans l’espoir d’acquérir des biens futurs.
Le troisème élément sera la loi. Le fouet, la marque au fer rouge, la torture et l’esclavage ont fait place à des lois qui règlent le salaire, pour le déprimer au niveau convenable, pour prolonger la journée de travail et maintenir le travailleur lui-même au degré de dépendance voulu (p 744).
On fixe un minimum légal au-dessus duquel le salaire ne doit pas monter, mais on se garde bien de prescrire un minimum légal au-dessous duquel il ne doit pas tomber.
« La législation était toujours prête à interposer son autorité au profit du patron ; est-elle impuissante dès qu’il s’agit de l’ouvrier ? » (p 745)
On a exproprié les paysans pour leur voler leurs terres.
Les avocats cherchent à intimider, à surprendre, à confondre le témoin. Ce sont les messieurs du Parlement, chargés de l’enquête, qui comptent parmi eux des propriétaires et des exploitants des mines ; les témoins, ce sont les ouvriers des houillères (p 878).  Aujourd'hui encore, ce sont ceux qui peuvent contrôler les contestataires qui ont le pouvoir : les médecins qui utilisent leur savoir au service du pouvoir et des dictatures.
Les inspecteurs notent les travailleurs récalcitrants afin que leur contrat ne soit pas renouvelé (p 904). Les travailleurs sont trop peu instruits pour connaître leurs droits à la santé. Les habitations les plus ignobles, l’eau à boire la plus corrompue, ne fournissent jamais prétexte à une grève (p 905).
Ce sera la paroisse qui, sous forme d’aumônes, complétera les sommes insuffisantes des salaires (p 912). Aujourd’hui, ce sera les indemnités de chômage, les Assédic, l’Unédic qui les remplaceront mais le but est identique.
Les lois de police sanitaire sont lettre morte. Leur exécution est confiée précisément aux propriétaires qui louent des bouges de cette espèce (p 924).
Les pauvres, mal instruits, intimidés, désireux d’accéder au statut des plus grands, ne se révolteront pas et le pouvoir pourra dormir tranquille. Le pauvre qui aura été admis dans une grande école deviendra à son tour un oppresseur et un agent du pouvoir. On ouvrira donc les portes des grandes écoles pour maintenir un système toujours injuste.
Cela peut-il encore changer ?
La Révolution, la violence, n’ont pas montré leur efficacité.
L’Eglise, en tant qu’institution,  a toujours été du côté des puissants. Elle n’a pas  rempli sa mission et a été rejetée à juste raison,
Les Syndicats se retrouvent souvent aussi de leur côté. 
Le système démocratique n’est qu’une illusion et une hypocrisie.
Trois conditions sont nécessaires :
1° Prendre conscience de la supercherie des dirigeants, écrire l’histoire telle qu’elle a été et non avec une gomme, juger de ce qui est nécessaire et de ce qui ne l’est pas ; définir les vraies valeurs,
2°  Avoir envie de changer, refuser l’étourdissement du monde et des médias
3° Changer de comportement,  Accepter le nouveau et ne pas avoir peur de la transformation, ne pas heurter les petits. 
Tout le monde n’a pas les mêmes capacités ou les moyens de diriger mais toutes les personnes sont utiles à la société et doivent la faire avancer. Il y a ceux qui font les lois, il y a les artistes et les créateurs, les chefs d’entreprise et tous ceux qui travaillent, il y a les enseignants qui doivent être respectés et les élèves qui leur sont confiés. Alors sans doute le terrorisme s’arrêtera, il n’y aura plus de pleurs et de nuit et le monde vivra heureux.
Colette defrain 26.10.20    Citations Le Capital livre I Folio essais
 

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