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RÉFLEXION 61 - LES GILETS JAUNES SONT-ILS LÉGITIMES ?
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Philippe Poutou, ouvrier dans l'automobile et porte-parole du NPA, était l'invité de Léa Salamé. "On ne travaille plus beaucoup. On n'a pas l'esprit à travailler. Il y a beaucoup de résignati...
https://www.franceinter.fr/emissions/l-invite-de-7h50/l-invite-de-7h50-28-fevrier-2019
C'est encore Philippe POUTOU qui a le courage de condamner l'hypocrisie des politiques qui critiquent la violence des gilets jaunes alors qu'ils sont complices des gouvernements auxquels ils vendent des armes.
Si l'on dit :
JOJO AVEC UN GILET JAUNE
A LE MÊME STATUT QU'UN MINISTRE OU UN DÉPUTÉ
Il faut ajouter :
JACOU AVEC UNE ÉCHARPE
SE PREND POUR UN MONARQUE
RÉFLEXION 60 - LE DETERMINISME
Y-A-T-IL UNE NATURE BONNE ET UNE NATURE MAUVAISE ?
Au 4e siècle St-Augustin a réfléchi sur cette question.
Voici une petite histoire qu'on peut retrouver dans "La cité de Dieu" :
Ce n'est donc pas l'objet inférieur qui a fait la volonté mauvaise, mais elle-même qui s'est corrompue par la recherche déréglée et coupable de l'objet inférieur.
Que deux hommes, en effet, également disposés d'âme et de corps, aperçoivent une même beauté, et que cette vue suggère à l'un le désir d'une jouissance illégitime, tandis que l'autre demeure constant dans la chasteté, pourquoi la volonté devient-elle mauvaise en l'un et non pas dans l'autre ?
Qui a produit cette mauvaise volonté en celui chez lequel elle se produit ?
Ce n'est pas la beauté de ce corps, car l'impression n'est pas la même en tous deux, et cependant l'objet ne s'est pas différemment manifesté aux regards de l'un et de l'autre.
Est-ce la chair qu'il faut accuser en celui-ci ?
Mais pourquoi pas en celui-là ?
Est-ce l'esprit de l'un ? Mais pourquoi pas celui de l'autre ?
N'avons-nous pas supposé de part et d'autre une égale disposition de corps et d'esprit ?
Faut-il dire que l'un a été tenté par une secrète suggestion du malin esprit comme s'il n'eût pas, à cette suggestion ou à toute autre insinuation semblable, consenti par sa volonté propre ?
C'est ce consentement, c'est cette mauvaise volonté qui s'abandonne au conseiller perfide dont nous recherchons la cause.
Car enfin pour trancher le noeud de la question, si en présence d'une même tentation, l'un cède et consent, l'autre demeure fidèle à lui-même, qu'est-ce à dire, sinon que l'un veut et que l'autre ne veut pas renoncer à la chasteté ?
Et la cause, sinon la volonté propre, puisque en tous deux régnait la même disposition d'esprit et de corps ?
Cette beauté a également frappé les regards de tous deux ; la tentation secrète a également sollicité la volonté de tous deux ; qui donc en un seul a produit cette volonté mauvaise ? Rien ; un sérieux examen nous l'atteste. Si nous disons que lui-même l'a produite, qu'était-il donc avant cette mauvaise volonté ? Une nature bonne, ouvrage de Dieu, qui est le bien immuable. Si donc quand l'un prête au conseil du tentateur un consentement que l'autre refuse, l'un cède et l'autre résiste à l'entraînement d'une jouissance illégitime, tous deuxspectateurs du même objet, soumis à la même épreuve, dans les mêmes conditions d'esprit et de corps, si l'on prétend que l'un est nécessairement l'auteur de sa mauvaise volonté, puisqu'avant cette volonté il était bon, il s'agit de savoir s'il l'a produite en tant que nature, ou en tant que nature tirée du néant. Car si la nature est cause de la mauvaise volonté, qu'est-ce à dire, sinon que le bien est la source du mal, que le bien est la cause du mal ?
Il faut le dire, si une nature bonne engendre une volonté mauvaise. Mais quoi ? Est-il possible qu'une nature bonne quoique muable produise un mal, c'est-à-dire une volonté mauvaise, avant d'avoir cette mauvaise volonté ?
RÉFLEXION 59 - LES GILETS JAUNES EN MARCHE ET LA PRISE DE JERICHO
Les classiques et les révoltés
LA RÉPUBLIQUE EST-ELLE EN DANGER
DEUX ATTITUDES DEVANT LA VIE
Deux peuples en marche et deux visions de la société :
- l'un minoritaire qui veut conserver les choses telles qu'elles sont, qui veut dominer et diriger, qui parle bien et veut la maîtrise du pouvoir tout en disant le contraire de ce qu'il pense réellement,
- l'autre majoritaire et contestataire qui est la force vive de la nation, qui a compris l'hypocrisie du système et qui n'en veut plus,
Deux attitudes qui se retrouvent dans tous les domaines de la société.
D'un côté la force et la séduction, de l'autre les individus qui ont été bernes depuis toujours et qui se lèvent avec fierté et dignité. Ils ont compris notamment grâce à l'éducation qu'ils ont conquise et à leur conscience.
D'un côté, des puissants qui sont prêts à tout pour garder leurs privilèges. Ils rédigèrent à toute vitesse des lois liberticides, ils utiliseront des armes pour faire régner l'ordre, ils intimideront les meneurs par des promesses alléchantes et qui n'hésiteront pas à utiliser peut-être des individus mercenaires ou casseurs pour tuer un mouvement dans l'ombre. Ils choisiront les livres dignes d'etre publiés et rejetteront ceux qui leur portent préjudice.
D'un autre côté, ceux qui n'ont qu'un gilet de travail pour les protéger mais un gilet lumineux et qui se voit.
Il y a ceux qui y croient et qui acceptent de rentrer dans le jeu comme José Bové ou Ingrid Lavavasseur et il y en a d'autres qui refusent de renier leurs idéaux comme Eric Drouet qu'on veut éliminer et détruire et qui continuent leur lutte quitte à perdre une main ou un oeil. Ce sont les purs et ils méritent notre respect.
Il y a ceux qu'on veut faire débattre mais qu'on n'écoutera en aucune façon et ceux qui manifestent.
Cette marche répétitive et continue me fait penser à la prise de Jéricho par des hommes qui ont tourné autour de la ville qui a fini par tomber.
Il en sera de même pour ceux qui tournent aujourd'hui pour dénoncer le pouvoir de l'argent, des banques et des multinationales.
Cela me fait penser aussi à la pièce de BALLESTEROS "LES ESCLAVES " qui a été jouée par des élèves du lycée Paul Riquet de BÉZIERS à Millau, il y a plusieurs années.
La République n'est pas en danger. Nous pouvons être fiers qu'il y ait des hommes et des femmes pour la défendre.
Quelle attitude choisirons-nous quant à nous ?
RÉFLEXION 58 - LE JARDIN ET LA GRAINE
LE JARDIN ET LA GRAINE
- Tu es comme un jardin
- Qu'une force a créé
- Au sortir de l'automne
- pour le rendre fertile
- Ne laisse pas les pierres
- Recouvrir ce terrain
- ni les mauvaises herbes
- envahir tes allées
- laisse venir à toi
- La lumière du ciel
- Et le parfum subtil
- embaumer cet espace
- Ne jette pas la peau
- de la feuille qui couvre
- sous le duvet bien chaud
- La fragile corolle
- Ne t'effraie pas
- du vent et de la pluie
- Car ils sont nécessaires
- pour feconder la terre
- Au printemps qui arrive
- Tu verras les boutons
- éclore sur ton sol
- comme des flammes d'or
- puis des fruits abondants
- muriront à l'été
- ils te rassasiront
- ET ils te combleront
- Tu devras accepter
- La feuille dure et ferme
- avant de déguster
- La douce et tendre chair
- Il ne restera plus
- lorsque l'hiver viendra
- qu'une petite graine
- insignifiante et bien vaine
- tu t'interrogeras
- et tu mediteras
- sur ce sort si funeste
- Que certains croient céleste
- tu pourras le jeter
- comme un pauvre dechet
- Ou bien le recueillir
- comme un trésor sans prix
- tes larmes et tes soupirs
- dans le froid et la nuit
- Degeleront ton coeur
- endurci par les peurs
- tu t'emerveilleras
- lorsque tu sentiras
- une force nouvelle
- jaillir de cette terre
- Ainsi qu'une immortelle
- un buisson de lumière
- Au milieu de ton coeur
- Ce jardin de bonheur
- ferme
LES GILETS JAUNES ET LE DÉBAT NATIONAL
Dans une commune
Des débats sont bien organisés partout en France. Malheureusement les citoyens ne sont pas toujours au courant ou les débats se déroulent le jour des manifestations des gilets jaunes.
Je pensais naïvement que M. MACRON avait consulté les Français pendant sa campagne.
Comme j'ai critiqué depuis de longueuses années notre système démocratique, j'ai tenu à communiquer mes doléances que je vous soumets :
DOLEANCES
La revolte du peuple n'a d'égale que le desir de justice, de reconnaissance et de vivre dignement.
La démocratie ne semble qu'enrichir ceux qui veulent diriger. Elle n'en a que le nom et ressemble à un simulacre actuellement.
Que signifie-telle quand il s'agit d'interpeller un professionnel de santé lorsque ceux-ci sont jugé par leurs pairs ?
Que signifie-t-elle quand le nombre des citoyens est trop élevé pour pouvoir réellement demander un référendum ?
Que signifie-t-elle quand les lobbies influencent et dirigent en réalité en faisant pression sur les médecins, les consommateurs, les journalistes ou les élus ?
Pour mettre en place une veritable democratie, voici quelques propositions :
- la reconnaissance du vote blanc,
- le tirage au sort de quelques citoyens auprès des élus ou leur nomination systématique selon l'âge ou l'ordre alphabétique s'ils sont d'accord,
- la diminution du nombre des élus. Les échelons se sont multipliés entraînant obligatoirement des dépenses pour les citoyens qui ne peuvent peuvent plus prétendre aux services qu'ils pourraient avoir et qui ont préféré s'abstenir (commune, département, région, nation, Europe ),
- la diminution ou même la suppression des indemnités des élus comme les Mexicains du Chiapas le font. Il doit s'agir d'un honneur. Les premiers républicains parlaient de vertu,
- la refonte totale de l'éducation. Est-ce le rôle des enseignants, ? des parents ? des institutions laïques ou religieuses ? de l'état ?
- la détermination des valeurs que l'on souhaite : euthanasie, soins palliatifs, éducation, santé, utilisation d'Internet. .. Internet ne doit pas remplacer le contact humain ni déresponsabiliser les utilisateurs car les documents ne sont plus envoyés et il n'est pas toujours possible d'imprimer. En outre toutes les personnes ne peuvent se protéger efficacement contre les virus. les piratages et les fausses nouvelles qu'elles reçoivent.
