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MOHAMED MERAH LE TUEUR A ETE TUE
Après avoir été considéré comme un malade mental, puis un néo-nazi, c'est un jeune Français d'origine algérienne qui se réclame de la mouvance Al-Qaïda.
Porteur et héritier de la colonisation et de sa supériorité, impressionné par les actions terroristes des Israéliens contre les Palestiniens et la mort des enfants, il a voulu se venger et exprimer sa révolte à sa façon.
Mais la violence n'engendre que la violence.
A-t-il des excuses ? Aurait-on pu l'empêcher de nuire ? Etait-il libre ou conditionné ? Peu importe. Il est mort et chacun pourra interpréter et méditer.
Il a été un outil destiné à montrer la responsabilité des uns et des autres.
Que faisons-nous pour aider, intégrer, ceux que nous trouvons différents ?
Au lieu de les accepter et de les considérer comme des frères, nous les stigmatisons et rejetons. Nous ne faisons ainsi que l'éloge de l'eugénisme et de la supériorité d'une nation pure et parfaite à laquelle nous appartenons.
Son rejet de l'armée l'a conduit à un enrôlement désastreux.
Nous jugeons, journalistes, médecins, politiques, religieux... sans nous rendre compte que nous anéantissons les victimes de notre rationalité.
"A force de fermer les unités de soins, les fous se retrouvent en pleine nature" a dit Yves Calvi le 20 mars dans son émission.
"J'espère qu'il ne se réclamera pas de l'Islam" a dit un religieux.
Nous payons les conséquences des actes monstrueux que nos parents ont pu effectuer lors des guerres précédentes. Ce sont nos enfants qui hériteront des actions et des gestes que nous semons aujourd'hui. C'est à nous de renverser la loi de la violence et de la barbarie, sans démagogie, sans esprit de gloire et de pouvoir.
On a tué Ben Laden mais d'autres s'élèveront si nous continuons d'agir comme nous l'avons fait.
DEMOCRATIE ET NON VIOLENCE
REFLEXION 9
EDUQUER C'EST AIGUISER
L'émerveillement du regard
Le tonnerre de l'étonnement
Le miracle de l'émerveillement
L'ECOLE - LA JOIE D'APPRENDRE ET D'ENSEIGNER
Quel bonheur de voir les enfants heureux d'apprendre et de lire.
Ce n'est certainement pas en augmentant les heures de cours que les enseignants auront le temps d'approfondir leurs connaissances, de découvrir de nouvelles méthodes de transmission, de récupérer.
Comme le disait hier un enseignant lors d'une manifestation, une leçon ou un cours est un véritable show qu'on ne peut renouveler 26 fois par semaine.
La quantité, comme pour les moyens, ne remplace pas la qualité. Les enseignants ne sont pas là pour ne faire que de la discipline.
Il faut privilégier la formation et ne pas surcharger les enfants d'heures et de multiples activités.
Il s'agit de choix de société.
Dans ce jeu, il s'agissait de développer la solidarité et la coopération plutôt que la compétition et la rivalité.
