MARINE LE PEN INÉLIGIBLE - UNE DÉCISION QUI DIVISE
Les Français sont outrés et parlent de dictature, de déni de démocratie.
Ce n'est pas le délit qui a été jugé mais la députée qu'il faut éliminer.
Il y a un trouble à l'ordre public de la part des juges.
La justice au service de l'exécutif. Il n'y a pas d'indépendance des pouvoirs.
RÉFLEXION 144 - LE CONTRÔLE D'INTERNET - UN OUTIL DANGEREUX QU'IL FAUT CONTROLER
Une image du Président a été ajoutée dans mon article précédent sur la manifestation de la paix du 27 mars 2025 dont personne n'a parlé malgré son importance.
Cette image sur l'accueil des chefs d'État sous mon titre : une manifestation pour la paix alors que je parlais de la manifestation dans les rues de Paris falsifie mon article et le dénature. Cela provoque mon indignation. C'est une récupération indigne.
Il semble que certains articles déplaisent aux dirigeants qui s'empressent de tout contrôler et de bloquer les sites ou de multiplier les obstructions.
Cela inaugure ce qui pourra se passer si nous sommes en guerre. Internet ne pourra plus fonctionner et la liberté d'expression sera bafouée.
Les médias traditionnels dits "mainnstream" seront sous le contrôle du gouvernement.
La dictature s'installera et personne ne pourra réagir. Ce sera le monde d'Orwell.
Est-ce cela que nous voulons ?
Les enseignants qui cherchent à faire réfléchir les élèves et à former des citoyens responsables voient leurs idéaux bafoués dans la réalité, e,ux qui ont condamné les méthodes des tricheurs aux examens voient ces méthodes utilisées par les politiques et responsables.
MANIFESTATIONS À PARIS POUR LA PAIX
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GRANDE MANIFESTATION POUR LA PAIX À PARIS CE JEUDI 27 MARS À 17H
GRANDE MANIFESTATION POUR LA PAIX, À PARIS CE JEUDI 27 MARS À 17H C'est ce jeudi que Macron réunit à Paris sa "COALITION DES VOLONTAIRES" pour contrer le plan de... Lire la suite →
https://www.upr.fr/actualite/grande-manifestation-pour-la-paix-a-paris-ce-jeudi-27-mars-a-17h/
Alors que le président Macron a invité des chefs d'État européens pour soutenir le président Zelensky, aucun média n'a parlé de cette manifestation pour la paix.
Voici 2 vidéos :
Enjoy the videos and music you love, upload original content, and share it all with friends, family, and the world on YouTube.
https://www.youtube.com/live/IZd06RQyFDE?si=YGB6ULgmUyfjJbGG
Voici un article de L'INFORMATEUR :
CESSEZ LE FEU À GAZA -
L’armée israélienne a tué au moins 48 577 Palestiniens et en a blessé 112 041 autres depuis le début de la guerre. Des milliers d’autres sont portés disparus ou sous les décombres et présumés morts, ce qui porte le total à plus de 61 000 morts.
Plus de 700 morts et 900 blessés dans l’opération criminelle « FIERTÉ ET ÉPÉE » depuis ce lundi, quelle honte !
Ramy Abdu, président de l’Observatoire euro-méditerranéen des droits de l’homme, a perdu sa sœur et toute sa famille après le bombardement de leur maison dans la ville de Gaza, dans le nord de l’enclave, vers 4h30 du matin
« Israël peut nous tuer à volonté, nous brûler vifs et nous déchirer, mais il ne réussira jamais à nous déraciner de notre terre. Peu importe le temps qu’il faudra, la justice et l’obligation de rendre des comptes arrivera »
Le collectif Palestine Sud Aveyron appelle, plus que jamais, à venir manifester ce samedi 22 mars à 10h 30 place de la Capelle à Millau pour demander l’arrêt immédiat des assassinats à Gaza et le rétablissement de l’aide humanitaire.
Nous parlerons de ces enfants morts parce qu’Israël, ayant déjà rompu la trêve depuis le 2 mars en bloquant l’entrée de toutes les fournitures humanitaires vitales, a préféré avertir Trump plutôt que les Palestiniens. Le génocide se poursuit sous nos yeux.
https://www.france-palestine.org/Israel-fait-voler-en-eclats-treve-et-cessez-le-feu-a-Gaza
Israël fait voler en éclats trêve et cessez-le-feu à Gaza
C’est à 2h20 ce 18 mars au matin que la nouvelle attaque israélienne sur Gaza a commencé avec l’accord des États-Unis, faisant déjà plus de 400 morts et des centaines de blessé·es. Tout indique qu’elle est inscrite dans la durée. Les bombardements vont se poursuivre tandis que l’Égypte et la Jordanie vont subir une pression intense, par l’administration Trump, pour organiser l’accueil de Palestiniens de Gaza. De son côté, l’armée des États-Unis contribue depuis plusieurs jours à cette nouvelle escalade militaire dans la région par ses bombardements incessants sur le Yémen contre les rebelles houthistes qui soutiennent les Palestiniens.
On savait que la trêve à Gaza n’était qu’une posture passagère de la part du Premier ministre israélien. À peine la cérémonie d’investiture du Président américain terminée que les signes les plus inquiétants se sont multipliés : nouvelles agressions militaires de la Cisjordanie, destruction des camps de réfugiés de Jénine et Tulkarem, déplacement forcé de 40 000 Palestinien·nes, tergiversations sur la poursuite des négociations, changements brutaux des règles du jeu concernant les libérations de prisonniers, blocage des convois d’aide humanitaire à Gaza, coupure de l’alimentation en électricité… Le génocide continuait à bas bruit depuis deux mois.
Il s’agit bien d’une volonté concertée d’enterrer définitivement tout espoir d’un cessez-le-feu définitif à Gaza. Les raisons officiellement annoncées par Netanyahu et son ministre de la guerre ne tiennent pas la route une seule seconde ! La reprise du génocide qui n’a jamais réellement cessé dans les faits, serait due au rejet par le Hamas « de toutes les propositions qu’il a reçues de l’émissaire spécial américain Steve Witkoff et des médiateurs ». Faut-il rappeler que la Ligue arabe (appuyée par l’Organisation de coopération islamique mondiale) a présenté un plan pour la reconstruction de Gaza, échelonné jusqu’en 2030. Un plan salué par les États arabes et l’Union européenne que le Hamas était prêt à prendre en considération alors même que ce plan prévoit sa mise à l’écart de la gestion du territoire et la perspective d’un processus politique devant permettre la réalisation d’un État palestinien.
Ce plan a été immédiatement balayé d’un revers de main par les gouvernements israélien et nord-américain. L’alternative à la proposition arabe de reconstruction de Gaza reste clairement l’alignement sur le projet de Trump d’un « nettoyage ethnique » total, d’abord à Gaza et très probablement ensuite en Cisjordanie.
La France vient de condamner les frappes de cette nuit. Les paroles ne suffisent pas : il faut aller plus loin avec l’Union européenne et imposer le respect du droit à Israël. Seules des sanctions pourront le permettre.
L’Association France Palestine Solidarité appelle tous ses adhérent·es et ami·es, tous ses partenaires associatifs, politiques et syndicaux à participer massivement aux rassemblements et manifestations unitaires qui sont prévus et si ce n’est pas le cas, à en prendre l’initiative.
Le Bureau National de l’AFPS, le 18 mars 2025
https://www.savethechildren.net/news/news-quote-gaza-children-among-highest-casualties-israeli-airstrikes-return-widespread-death
GAZA : LES ENFANTS PARMI LES VICTIMES LES PLUS IMPORTANTES DES FRAPPES AÉRIENNES ISRAÉLIENNES EN RETOUR D’UNE MORT ET D’UNE DESTRUCTION GÉNÉRALISÉES
18 mars 2025
Les enfants et les familles de Gaza ont à peine repris leur souffle et sont maintenant replongés dans un monde horriblement familier de mal auquel ils ne peuvent échapper.
GAZA, LE 18 MARS 2025 - Les frappes aériennes israéliennes à Gaza auraient tué au moins 404 Palestiniens, pour la plupart des enfants et des femmes, et en auraient blessé au moins 562 autres dans le cadre d’une reprise unilatérale des hostilités qui a ramené les Palestiniens de la bande de Gaza à un cauchemar inéluctable, a déclaré Save the Children.
Les frappes aériennes israéliennes dans les gouvernorats de Gaza, Khan Younis, Deir Al-Balah et Rafah ce matin ont anéanti des familles entières, selon le Bureau des médias du gouvernement de Gaza.
Les autorités israéliennes ont ordonné aux habitants de certains quartiers du nord de Gaza et de Khan Younis de se réinstaller dans des abris ailleurs à Khan Younis et dans la ville de Gaza – des gouvernorats déjà touchés par des frappes aériennes aujourd’hui. Cela survient après que le gouvernement d’Israël a réimposé un siège total sur l’entrée de l’aide et des fournitures commerciales le 2 mars. Les approvisionnements en articles vitaux qui sont entrés à Gaza pendant les six semaines de pause initiale des hostilités s’amenuisent à nouveau rapidement.
Ahmad Alhendawi, directeur régional de Save the Children, a déclaré :
« Les enfants et les familles de Gaza ont à peine repris leur souffle et sont maintenant replongés dans un monde horriblement familier de mal auquel ils ne peuvent échapper.
Ce dernier massacre a touché des familles affamées, assiégées et sans défense. Cela fait suite à plus de quinze jours de siège total par le gouvernement d’Israël sur l’entrée de l’aide et des biens, et à des violations répétées de la pause convenue des hostilités, du droit international humanitaire et des mesures provisoires de la Cour internationale de Justice exigeant une augmentation des flux d’aide.
Ces frappes aériennes surviennent alors que des centaines de milliers de Palestiniens sont toujours déplacés, leurs maisons détruites et inhabitables, avec des tentes qui se dressent entre eux et des armes explosives conçues pour être à grande portée. Les enfants sont les plus vulnérables aux armes explosives. Leurs corps plus légers sont projetés plus loin par les explosions et leurs os sont plus mous et se plient plus facilement, avec un risque plus élevé de blessures secondaires et de difformités et d’incapacités à long terme. Leurs petits corps ont moins de sang à perdre – une condamnation à mort lorsque les services d’urgence ne peuvent pas les opérer en toute sécurité et les atteindre.
Les enfants qui survivront à l’assaut ne pourront pas recevoir de soins médicaux adéquats ni même d’analgésiques de base, en raison des restrictions et du refus du gouvernement d’Israël de fournir des fournitures médicales et le carburant dont les hôpitaux ont besoin pour fonctionner. Environ 579 enfants ont été évacués médicalement depuis le début du mois de février, mais plus de 4 500 autres enfants doivent l’être. Si le siège et les frappes aériennes se poursuivent, ce nombre va monter en flèche.
C’est ce à quoi les puissances mondiales permettent aux enfants de retourner. Lorsque des enfants sont massacrés en masse, les fondements moraux et juridiques de l’humanité s’effondrent. Nous l’avons constaté par nous-mêmes : la seule façon d’assurer la protection des enfants et des familles, comme l’exige le droit international, est un cessez-le-feu. Cette fois-ci, elle doit être définitive – la menace constante d’une guerre ne peut pas être laissée au-dessus de leurs têtes.
Jusque-là, même les guerres ont des lois, et ces lois sont claires. Les civils doivent être activement protégés, et des mesures concrètes doivent être prises pour éviter et minimiser les pertes civiles. Il n’y a aucun impératif militaire qui puisse justifier des atrocités criminelles. Et la communauté internationale doit utiliser tous les moyens à sa disposition - de manière exhaustive et non sélective - pour veiller au respect du droit international. Tout ce qui n’est pas le cas est un échec mondial – non pas une erreur, pas un dilemme regrettable, mais un manquement total à l’obligation légale. Si nous n’agissons pas maintenant, nous risquons d’anéantir des enfants et leur aven
https://news.un.org/fr/story/2025/03/1153996
Privés de l’essentiel, les enfants palestiniens vivent dans la peur et l'anxiété
© UNICEF/Mohammed Nateel
Un garçon est assis au milieu des destructions du quartier d'Al-Touam, dans le nord de la bande de Gaza.
17 mars 2025 Paix et sécurité
Privés d’aide humanitaire et de protection depuis deux semaines, les enfants palestiniens sont confrontés à des conditions de vie « extrêmement préoccupantes », met en garde l'agence des Nations Unies pour l'enfance.
Selon l'Unicef, la situation à Gaza et en Cisjordanie, dont Jérusalem-Est fait partie intégrante, est extrêmement inquiétante pour 2,4 millions d’enfants touchés d’une manière ou d’une autre par ce que l'agence qualifie de « conflit sans fin ».
« Certains enfants vivent dans une peur et une anxiété extrêmes, tandis que d’autres sont confrontés à de réelles conséquences, comme le refus d’assistance humanitaire et de protection, ou le déplacement, la destruction, voire la mort, et ils doivent être protégés », rapporte dans un communiqué, publié dimanche, le directeur de l’Unicef pour la région, Edouard Beigbeder, de retour d’une mission de quatre jours en Cisjordanie et à Gaza.
© UNICEF/Eyad El Baba
Des enfants près d'un bâtiment détruit à Al Nuseirat, dans le centre de la bande de Gaza.
Les enfants de Gaza privés de soins vitaux
Depuis la décision israélienne, il y a plus de deux semaines, de bloquer l'acheminement de l’aide humanitaire dans l’enclave palestinienne, environ un million d’enfants sont à nouveau privés de produits de première nécessité dont ils ont besoin pour survivre.
Plus de 180.000 doses de vaccins essentiels pour protéger 60.000 enfants de moins de 2 ans, ainsi que 20 respirateurs artificiels vitaux pour les unités hospitalières de soins intensifs néonatals, sont bloqués à quelques dizaines de kilomètres de la bande de Gaza.
« Alors que l’Unicef a réussi à livrer 30 appareils respiratoires, qui aident considérablement les nouveau-nés souffrant du syndrome de détresse respiratoire aiguë et de prématurité, ces respirateurs sont essentiels pour les nourrissons ayant besoin d’une assistance respiratoire avancée », explique M. Beigbeder.
De plus, 4.000 nouveau-nés n’ont actuellement pas la possibilité d’obtenir des soins vitaux en raison des graves difficultés rencontrées par les établissements médicaux dans la bande de Gaza. « Chaque jour, des vies sont perdues faute de ces respirateurs, en particulier parmi les nouveau-nés prématurés vulnérables du nord de Gaza », déplore le haut responsable de l’Unicef.
Débloquer l’aide humanitaire
L’agence onusienne demande que ces fournitures médicales vitales pour les enfants puissent entrer dans l'enclave. L’Unicef prévient que tout retard supplémentaire dans l’acheminement de l’aide pourrait réduire à néant les progrès réalisés pour les enfants pendant le cessez-le-feu.
« Nous devons acheminer ces fournitures pour les enfants, et notamment les nouveau-nés, avant qu’il ne soit trop tard. Et nous devons impérativement maintenir les services essentiels ».
L’Unicef déplore également le sort de l’usine de dessalement d’eau de Khan Younis, seule installation alimentée en électricité depuis novembre 2024. Cette dernière est désormais déconnectée et ne fonctionne plus qu’à 13 % de sa capacité, privant ainsi des centaines de milliers de personnes d’eau potable et de services d’assainissement.
© UNRWA/Kazem Abu-Khalaf
Un enfant joue devant sa maison détruite dans le camp de réfugiés de Jénine, en Cisjordanie.
La souffrance des enfants en Cisjordanie
En Cisjordanie, plus de 200 enfants palestiniens et trois enfants israéliens ont été tués depuis octobre 2023, le chiffre le plus élevé jamais enregistré sur une période aussi courte au cours des deux dernières décennies.
À Jénine et dans le nord de la Cisjordanie, plus de 35.000 personnes ont été contraintes de quitter leur foyer pour trouver refuge ailleurs dans les territoires occupés de Palestine.
L’éducation de près de 12.000 enfants a été fortement perturbée en raison des récents déplacements de population. « Les enfants de Cisjordanie, y compris Jérusalem-Est, sont souvent exposés aux barrages routiers et à l’absence de fournitures scolaires », souligne M. Beigbeder.
« À Jénine, j’ai rencontré de nombreuses mères et enfants déplacés dans des abris. Ils m’ont fait part de leurs souffrances dues à la violence, à la peur et à la perturbation de l’éducation. Ils ont expliqué qu’ils ne demandaient pas la charité, mais simplement le respect de leurs droits et la possibilité de retourner chez eux », rapporte le direction régional de l’Unicef.
Épuisement des stocks et flambée des prix
Lors d'un point de presse à New York, Farhan Haq, le porte-parole adjoint du Secrétaire général de l'ONU, a mis l’accent sur l'épuisement des stocks d'aide disponibles à Gaza, après plus de deux semaines sans approvisionnement dans la bande.
Selon M. Haq, le Programme alimentaire mondial (PAM) signale par ailleurs que la fermeture par Israël des points de passage vers Gaza a entraîné une augmentation de 200 % des prix du gaz par rapport au mois de février. Principale source d’énergie dans l’enclave, le gaz n'est désormais disponible que sur le marché noir, a-t-il ajouté.
Le porte-parole adjoint a également mentionné les conséquences négatives de la crise de liquidités à Gaza, particulièrement dans le nord du territoire et dans la ville de Khan Younis, dans le sud de la bande. « Les commerçants sont incapables de se réapprovisionner ou de payer leurs fournisseurs », a-t-il dit.
L'ONU continue de fournir des services vitaux
Au cours des deux dernières semaines, M. Haq a indiqué que l’ONU et ses partenaires avaient dépisté plus de 3.000 enfants souffrant de malnutrition à Gaza. Seul un petit nombre de cas de malnutrition aiguë ont été recensés, a-t-il précisé, tout en ajoutant que la situation risquait de s'aggraver en cas de poursuite de l'interruption de l'aide.
Par ailleurs, le porte-parole adjoint a indiqué que plus de 270.000 enfants avaient été inscrits au programme éducatif de l’agence des Nations Unies pour les réfugiés palestiniens (UNRWA) à Gaza, où ils apprennent les mathématiques, les sciences, l'arabe et l'anglais.
Grâce à des centaines de conseillers scolaires et d'assistants, les enfants bénéficient également d'une aide psychologique d'urgence et d'activités récréatives.
Déplacement en Cisjordanie
Dans le nord de la Cisjordanie, M. Haq a rapporté que des centaines de familles avaient été déplacées dans les camps de réfugiés de Tulkarem et de Nur Shams ces derniers jours, suite à un raid des forces israéliennes.
« Nos partenaires signalent que la plupart des résidents de Nur Shams ont quitté le camp », a-t-il dit.
M. Haq a signalé que les partenaires humanitaires de l’ONU dans le nord de la Cisjordanie fournissaient à l’heure actuelle une assistance psychologique aux enfants pour les aider à faire face aux conséquences de l'opération militaire en cours et former les adultes à leur accompagnement.
https://www.france-palestine.org/Les-attaques-d-Israel-contre-la-sante-reproductive-a-Gaza-sont-genocidaires
Les attaques d’Israël contre la santé reproductive à Gaza sont « génocidaires » selon une enquête de l’ONU
Photo : Des femmes gazaouies effondrées par les massacres commis par l’armée israélienne, février 2024 © Volker Türk, Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l’Homme
Les experts de l’ONU affirment qu’Israël a « intentionnellement attaqué et détruit » le principal centre de fertilité du territoire palestinien.
Israël a commis des « actes génocidaires » à l’encontre des Palestiniens en détruisant systématiquement les installations de soins de santé pour les femmes pendant sa guerre contre Gaza et en utilisant la violence sexuelle comme stratégie de guerre, ont déclaré des experts des Nations unies.
Jeudi, la Commission d’enquête internationale indépendante, basée à Genève, a déclaré dans un nouveau rapport qu’Israël avait « intentionnellement attaqué et détruit » le principal centre de fertilité de Gaza, tout en empêchant les médicaments destinés aux grossesses, aux accouchements et aux soins néonatals d’entrer dans l’enclave.
Dans son rapport, la commission a constaté que les autorités israéliennes « ont détruit [...] la capacité de reproduction des Palestiniens de Gaza en tant que groupe par la destruction systématique des soins de santé sexuelle et reproductive », a-t-elle déclaré dans un communiqué.
Elle a ajouté que cela représentait « deux catégories d’actes génocidaires » au cours de l’offensive israélienne à Gaza, lancée après les attaques du Hamas contre Israël le 7 octobre 2023.
Pour sa part, « Israël rejette catégoriquement les allégations infondées », a déclaré sa mission à Genève dans un communiqué.
Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a quant à lui condamné l’enquête de l’ONU pour « fausses accusations, y compris des affirmations absurdes ».
« Le cirque anti-israélien connu sous le nom de Conseil des droits de l’homme de l’ONU est depuis longtemps considéré comme un organe antisémite, corrompu, soutenant le terrorisme et non pertinent », a déclaré M. Netanyahu dans un communiqué publié par son bureau jeudi.
Crime de guerre par homicide volontaire
Le rapport indique que les maternités et les services ont été systématiquement détruits à Gaza, de même que le centre de fécondation in vitro Al-Basma, la principale clinique de fertilité in vitro du territoire.
Il indique qu’Al-Basma a été bombardé intentionnellement en décembre 2023, détruisant environ 4 000 embryons dans une clinique qui accueillait entre 2 000 et 3 000 patients par mois.
La commission n’a trouvé aucune preuve crédible que le bâtiment était utilisé à des fins militaires.
Elle a déclaré que la destruction « était une mesure destinée à empêcher les naissances parmi les Palestiniens de Gaza, ce qui est un acte génocidaire ».
L’ancien coordinateur des affaires humanitaires de l’ONU, Martin Griffiths, a déclaré à Al Jazeera : « Il est bon que l’ONU parle maintenant de génocide, car jusqu’à présent, elle était très prudente avec ce mot ».
S’il a déclaré que les preuves du génocide étaient « incontestables » et que les conclusions étaient « attendues depuis longtemps », il s’est gardé de dire que la Cour internationale de justice (CIJ) ou la Cour pénale internationale (CPI) traduiraient les responsables en justice.
« S’agira-t-il d’une demande juridiquement exécutoire ? Je ne le pense pas », a-t-il déclaré à propos des conclusions du rapport.
Le rapport a été publié après que la commission a organisé des auditions publiques à Genève mardi et mercredi, au cours desquelles elle a entendu des victimes et des témoins de violences sexuelles.
Elle a conclu qu’Israël avait pris directement pour cible des femmes et des jeunes filles civiles, « actes qui constituent le crime contre l’humanité de meurtre et le crime de guerre d’homicide volontaire ».
La commission a ajouté que le déshabillage et la nudité forcés en public, le harcèlement sexuel, y compris les menaces de viol, ainsi que les agressions sexuelles, font partie des « procédures opérationnelles standard » des forces israéliennes à l’égard des Palestiniens.
Traduction : AFPS
https://ismfrance.org/index.php/2024/12/13/nouvelle-etude-les-enfants-de-gaza-subissent-de-graves-consequences-psychologiques-dans-un-contexte-de-guerre-catastrophique/
santé mentale des enfants
Warchild, 11 décembre 2024. Un nouveau rapport en provenance de Gaza met en évidence les profonds effets psychologiques de la guerre en cours, en particulier sur les enfants blessés, handicapés, séparés de leur famille ou non accompagnés.
L’étude, Needs Assessment Study of Children with Disabilities, Injured and Separated or Unaccompanied, a été menée par le Centre de formation communautaire pour la gestion des crises (CTCCM) avec le soutien de la War Child Alliance. Elle dresse un tableau poignant de la santé mentale des enfants sous les bombardements et le blocus israéliens.
« Nous avons rencontré des enfants blessés, séparés et handicapés et leurs soignants pour les entendre parler des conséquences de la guerre sur leur vie. Ce qu’ils ont partagé était dévastateur – mais malheureusement, pas surprenant. Cette étude renforce ce que nous avons vu, entendu et observé pendant plus d’un an. Les enfants sont traumatisés par cette guerre, et nous devons réagir », déclare un porte-parole et coordinateur technique du projet du CTCCM à Gaza.
Les résultats de cette étude sont frappants. Les personnes qui s’occupent des enfants signalent que 96 % d’entre eux ont le sentiment que la mort est imminente, et près de la moitié pensent qu’ils mourront à cause de la guerre. De nombreux enfants présentent des symptômes d’agressivité, de peur, de repli sur soi et d’anxiété grave, ainsi qu’un sentiment omniprésent de désespoir. Des années de déplacement, de perte et de bombardements incessants ont laissé des enfants psychologiquement marqués et leurs familles dans des conditions désastreuses.
L’enquête menée auprès de 504 ménages révèle que 88 % des familles ont été déplacées à plusieurs reprises, et 21 % ont été contraintes de déménager six fois ou plus. La plupart des familles vivent avec moins de 122 € par mois, aux prises avec la flambée des prix de la nourriture et des produits de première nécessité en raison du blocus [israélien] en cours et des restrictions sur l’aide humanitaire. Parallèlement, 80 % des soutiens de famille sont au chômage, ce qui reflète les conséquences économiques dévastatrices de la guerre.
« Pour les enfants de Gaza, aucun endroit n’est sûr. Ils ont vu des maisons détruites, des proches tués et des écoles réduites en ruines. Même les zones dites d’évacuation ne sont pas épargnées par les bombardements. La santé mentale des enfants de Gaza est constamment menacée », déclare Rob Williams, PDG de War Child Alliance.
Les conclusions du rapport* soulignent que la communauté internationale doit agir de toute urgence. Un cessez-le-feu est impératif pour permettre la livraison sans restriction de l’aide humanitaire. Des fournitures essentielles, notamment des fournitures médicales et des compléments alimentaires, doivent parvenir immédiatement à ceux qui en ont besoin. La santé mentale et le soutien psychosocial doivent être renforcés pour répondre au traumatisme généralisé subi par les enfants et leurs familles.
Au milieu de cette dévastation, War Child et ses partenaires sont intervenus pour fournir une assistance vitale. Depuis le début de la guerre, leurs efforts ont atteint plus de 180.000 personnes, dont 118.000 enfants. Cela comprend des fournitures d’urgence telles que de la nourriture, de l’eau potable, des kits d’hygiène, des vêtements chauds et des couvertures.
Conscients de la crise aiguë de la santé mentale, War Child, le CTCCM et d’autres partenaires ont commencé à s’attaquer au traumatisme subi par plus de 17.000 enfants. Des programmes tels que les premiers secours psychologiques, des versions adaptées de TeamUp et des activités récréatives dans des espaces adaptés aux enfants offrent des moments de répit au milieu du chaos. Ces interventions sont vitales, car elles aident les enfants à gérer leurs émotions et à trouver la résilience face à un stress inimaginable. War Child répond également aux besoins des enfants non accompagnés et séparés, un groupe particulièrement vulnérable. Jusqu’à présent, plus de 580 de ces enfants ont été directement soutenus, et des efforts sont en cours pour les mettre en contact avec les services essentiels et les soignants.
* Etude complète sur demande.
GUERRE EN UKRAINE - LE CLASH
Comment un président peut-il traiter de cette façon un autre président qu'il a invité pour signer un accord ?
Ce n'est pas digne de critiquer son costume, de faire de l'intimidation et de l'humilier.
M. Z,elenskiy a fait preuve de sang froid et j'espère qu'il aura le soutien de l'UE.
J'avais mis beaucoup d'espoir dans l'élection de M. TRUMP et je ne comprends pas un tel comportement.
Il semble que M. Zelensky soit tombé dans un piège et que tout avait été préparé pour le faire tomber.
La honte est du côté du président américain et le monde doit réagir et condamner.