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VIDEOS PERIPLE EURASIEN EN TRAIN
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L'ARBRE ET LES ENFANTS
L’ARBRE ET LES ENFANTS
Il y a de cela bien longtemps dans un pays imaginaire 3 enfants désoeuvrés s’amusaient à grimper sur un arbre.
L’aîné devait avoir une dizaine d’années : il n’y avait pas encore d’école et il ramassait au hasard des baies sauvages qu’il lançait le plus loin possible. Il était le 1er sur l’arbre et il a même inventé le jeu qu’on appelle les billes.
Le cadet aimait tellement sa maman qu’il lui apporta toutes ses baies. Il aurait bien voulu en donner à tout le monde tant il était généreux et bon. La maman essaya de cuire les baies pour en faire une sorte de confiture mais celle-ci pourrit très vite et tout le monde fut intoxiqué et malade.
Le plus petit et le plus malicieux avait des yeux pétillants et vifs, ses cheveux étaient tout blanc. Il garda précieusement les graines qu’il planta. Il fit un petit mur tout autour et arrosa quotidiennement avec l’eau limpide de la rivière. Les graines germèrent, elles grandirent et devinrent de beaux arbres fruitiers qui donnèrent de magnifiques cerises.
Avec les feuilles il guérit les maladies et découvrit même le moyen de conserver les aliments.
Tous furent très heureux et vécurent longtemps, très longtemps sur cette terre.
Colette Defrain 25.9.15
25e VOYAGE - PERIPLE EURASIEN EN TRAIN
Comme je le redoutais le voyage fut très éprouvant, tant physiquement que psychologiquement. Tout d’abord, je faillis rater l’avion comme si des forces négatives ne voulaient pas que je parte. Mon réveil a bien sonné mais j’ai attendu celui de l’hôtel et je me suis rendormie. Le téléphone de l’hôtel n’a pas sonné et je me suis réveillée juste à l’heure du rendez-vous à l’aéroport. Je me demande encore pourquoi je ne me suis pas réveillée plus tard.
J’ai retrouvé tous les comportements accumulés que je déplorais lors de mes derniers voyages en Russie, en Iran et en Inde. Pourtant j’avais choisi un organisme avec lequel je ne pensais pas avoir de problèmes. Il a fallu que je réagisse face à des comportements que je ne supporte pas : machisme ou désir de puissance. Est-ce pour cela que j’ai failli ne pas partir ? Je ne sais.
J’ai revu la Place Rouge de Russie et le palais des Armures et j’ai visité le Goum et la cathédrale Basile-le-Bienheureux que ne n’avais pas eu l’occasion d’admirer de l’intérieur.
J’ai découvert le drame des Romanov à Iekatérinbourg, le lac Baïkal, la perle de la Sibérie, les isbas dans les forêts de bouleaux. J’ai acheté un omoul fumé que j’ai dégusté à mon retour.
J’ai pu mesurer l’énorme chemin parcouru par la Chine en revoyant la Place Tian-An-Men recouverte de fleurs. Les vélos avaient disparu et il y régnait un calme bien agréable propice à la promenade et à la détente. Par contre les sites touristiques comme le palais d’été, la cité interdite ou le Temple du Ciel étaient noir de monde alors qu’ils étaient déserts il y a 20 ans/
Mais ce que j’ai le plus aimé c’est la Mongolie avec ses étendues immenses rappelant les Causses de ma région à une échelle beaucoup plus grande. J’ai couché 2 nuits dans une yourte à 1300 mètres d’altitude et pratiquement sans chauffage. On n’allumait le poêle qu’à l’heure du coucher et au petit matin et il ne tenait qu’une vingtaine de minutes mais la yourte était très vite chaude. J’ai rencontré une famille nomade qui nous offert du lait de jument et des biscuits.
