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REFLEXION 76 - TOUSSAINT - TRANSMISSION

28 Octobre 2019 , Rédigé par CODEF246 Publié dans #MYTHES ET RELIGION VIDEOS, #TEXTES ET POEMES

Je ne souhaite plus continuer mon blog qui me prend énormément de temps (lassitude, publicités intempestives et perte de temps, virus informatiques, classement...)  mais resterai tout de même présente.

Tout enseignement ne s'achève-t-il pas par le silence ?

J'espère  que les quelques graines que j'ai jetées produiront aussi de belles choses.

L'hiver arrive et il est temps de laisser reposer la nature.

A vous les jeunes de travailler et de vous émerveiller !

A vous d'accepter le vêtement que vous avez reçu et que vous n'avez pas choisi.

A vous de choisir la vie et non un carrière.

Faites ce qu'il faut sans vous préoccuper du quand dira-t-on.

Remerciez vos parents et tous ceux que vous avez aimés et qui sont morts et ceux que vous n'avez pas connus mais qui sont présents dans vos gènes.

Je vous propose pour terminer ce texte que je viens de trouver en recherchant la prédication de 2019 au musée du désert et dont je mets le lien :

 

http://www.museedudesert.com/article7.html

Assemblée du Désert - Dimanche 1er septembre 2019
Message final par la pasteure Emmanuelle Seyboldt,
présidente du conseil national de l’Eglise protestante unie de France
__________________________________________________
Au souffle de Théodore de Bèze…
Il me revient de dire quelques mots d’envoi avant que nous reprenions notre route.
Théodore de Bèze historien, poète, auteur de ruminations de la Parole… Je voudrais vous invite 
à ruminer avec le psaume qui a ouvert le culte de ce matin, le psaume 42. Paroles de Théodore 
de Bèze, bien sûr. Puis je ferai dialoguer courtement le poète ancien et un poète moderne.
Lecture des strophes 1 et 2
1 - Ainsi qu’on oit le cerf bruire
Pourchassant le frais des eaux,
Ainsi mon cœur qui souspire,
Seigneur, après tes ruisseaux,
Va toujours criant, suivant,
Le grand, le grand Dieu vivant.
Hélas doncques, quand sera-ce
Que mes yeux verront ta face ?
2 - Jour et nuit, pour ma viande
De pleurs ma vais soutenant,
Quan je vois qu’on me demande :
Où est ton Dieu maintenant ?
Je fonds… En me souvenant
Qu’en troupe j’allais menant,
Priant, chantant, grosse bande
Faire au temple mon offrande.
Ce n’est pas un psaume de repentance mais la plainte d’un homme dévasté, que le souvenir du 
bonheur perdu ravage de douleur. Quelle est terrible, la remémoration du passé, quand plus rien 
n’en persiste !
Le livre des psaumes, ce vieux texte qui pourrait rester lettre morte, devient Parole vive, comme 
l’a bien souligné Pierre-Olivier Léchot, quand nous nous en saisissons, quand en les lisant, nous 
devenons celui qui dit « Je ».
Peu importe le drame qu’a vécu le psalmiste. Dans la rumination, ce sont les drames de l’histoire 
qui défilent sous nos yeux, ceux d’hier et ceux d’aujourd’hui. 
L’être humain perdu, abandonné, humilié, l’homme, la femme, l’enfant martyrisé, enfermé, 
tué… je crie vers Dieu « Hélas doncques, quand sera-ce que mes yeux verront ta face ? »

2
D’autres drames sont intimes, ils se déroulent dans le secret des cœurs, quand la tentation du 
désespoir rôde avec cette petite voix qui susurre « Où est ton Dieu maintenant ? ». Les causes 
de drame sont nombreuses mais la tentation toujours unique de croire que Dieu s’est détourné, 
qu’il m’a laissée seule. Et à nouveau ces souvenirs, réels ou enjolivés par la mémoire, qui font 
un travail de sape et de découragement.
Mettre ces mots anciens dans notre bouche, prendre le temps de les mâcher, de les savourer et 
sentir que nos drames, tout réels qu’ils sont, ont été déjà vécus par d’autres. Rien de nouveau 
sous le soleil a dit l’ecclésiaste. Bien sûr, les formes varient, les défis changent, il n’y a pas de 
recette à appliquer pour nous sortir de l’impasse, mais le cœur du drame, l’angoisse absolue, la 
peur du lendemain, les humains l’ont vécue tant de fois ! Le psalmiste, et à sa suite les poètes 
traducteurs, Bèze, Chapal et les autres, forment une chaîne qui à travers les siècles, nous offrent 
les mots pour dire nos maux, et leur foi comme béquille à la nôtre.
Nous ne savons pas comment dire ces choses si difficiles, mais le poète, lui, a su les dire pour 
nous.
Où est ton Dieu maintenant ?
Ecoutons les mots d’un autre pasteur poète, qui écrit aujourd’hui, Michel Block, sur ce silence 
de Dieu.
Poème de Michel Block
Je pensais que Ton silence isolait
il dénude
aucun buisson
aucun manteau
aucun mur
aucune utilité
aucune certitude
aucune pose
Ton silence est un regard qui ne fait pas semblant
vivre c’est apprendre à être regardé par un silence
qui aime
contre toute attente
Périchorèse, Ed. Jas sauvages, p. 51
Mais le psaume 42 ne se finit sur ce silence, vous vous en souvenez.
Lecture du Psaume 42, Strophes 3 et 5.
3 et 7 - D’où vient que t’esbahis ores
Mon âme et frémis d’effroi ?
Espère en Dieu, car encore
Sera-t-il chanté de moi ;
Quand d’un regard seulement
Il guérira mon tourment.

3
Las ! mon Dieu, je sens mon âme
Qui de grand désir se pâme.
5 – Tous les grands flots de ton onde
Sur moi, Seigneur ont passé ;
Mais sur un point je me fonde
Que n’étant plus courroucé,
De jour tes biens m’enverras
De nuit chanter me feras,
Priant d’une âme ravie
Toi seul, auteur de ma vie.
Espère en Dieu, car encore sera-t-il chanté de moi
Espère en Dieu, ce Dieu de la surabondance qui sème dans les cailloux et les épines
Espère en Dieu, car il espère en toi
Espère en Dieu, car il est le commencement et la fin
l’origine et l’accomplissement de toute création.
Aujourd’hui, alors que les scientifiques en ordre dispersé annoncent des lendemains terribles, 
alors que les responsables politiques semblent tétanisés par les enjeux, ou se sont laissés 
enchaîner par l’argent et le goût du pouvoir, de nouveaux prophètes se lèvent, et ce sont des 
enfants. Le prophète Joël l’avait annoncé : en ces temps-là, vos fils et vos filles prophétiseront, 
vos vieillards auront des songes.
Les petits et les faibles ne peuvent espérer être écoutés sinon par Dieu lui-même qui prend leur 
défense. Ils sont moqués, raillés, traînés dans la boue, comme les prophètes bibliques, comme 
le psalmiste, ou comme Job par ses propres amis.
Pourtant, nulle surprise, Jésus lui-même loue le Père de ce qu’il a caché les choses du royaume 
aux sages et aux intelligents, et de ce qu’il les a révélés aux enfants. Et l’apôtre Paul souligne 
que Dieu a choisi ce qui est méprisé pour confondre les forts.
Espère en Dieu, car encore sera-t-il chanté de moi
L’espérance, le refuge des faibles ?
C’est que la faiblesse n’est pas ce que l’on croit, ni l’espérance.
L’espérance n’est pas un refuge par défaut. 
Le désespoir, lui, est un lieu d’accès plus facile. On y glisse naturellement, sans même le 
remarquer. On n’y a pas pris garde et tout-à-coup il nous environne et occupe tout notre horizon. 
Mais on n’entre pas en espérance par erreur, ni par hasard.
L’espérance, si elle est distribuée largement par le semeur, a besoin d’être accueillie. Elle ne 
s’impose pas, elle est discrète, on ne la voit pas, elle ne brille pas et même elle apparaît à contre-
jour, à contre-sens.
L’espérance n’est pas le contraire du désespoir, elle est sa traversée, son issue, son embouchure.
C’est parce que le psalmiste est au fond de l’abîme qu’il fait le saut de la foi. Il n’y a nulle 
logique à l’espérance.

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Espère en Dieu, car encore sera-t-il chanté de moi
Le psalmiste ne donne aucune raison valable d’espérer en Dieu si ce n’est la louange de la 
créature. Raisonnement par l’absurde.
Comme nous avons besoin de cet absurde ! 
A l’heure où les climatologues comparent le monde à une voiture qui fonce à toute allure vers 
un mur en accélérant, il est parfaitement absurde d’espérer encore s’en sortir. Mais c’est 
justement dans ce genre de situation sans issue que se manifeste la surabondance d’amour de 
notre Dieu. Il veut notre louange, il aime sa création et ses créatures.
Il attend que nous écoutions ses prophètes et que nous choisissions la vie et le bonheur.
Au souffle des poètes se révèlent la vérité de nos vies et le chemin de l’espérance.
Lecture du poème de Michel Block
Parfois l’Esprit du Seigneur
se fait petit oiseau
qu’un sourire suffit à effrayer
Même l’éclat d’un regard plein
de bonnes intentions
peut être assez vif pour le faire fuir
Il faut rester là
dans une attitude que tout autre que Lui
jugera fermée
Par une ouverture
qu’il est seul à connaître
il viendra faire fleurir
son chant depuis le plus profond abîme
et nos blessures nos peurs nos fragilités
s’envolent
devant une tendresse
qui n’a même plus la mort
pour vis-à-vis
Périchorèse, Ed. Jas sauvages, p.56
Que cette formidable espérance nous accompagne et suscite en nous résurrection et combat 
pour la vie.
Bon retour à tous
* * *

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REFLEXION 75 -IMPÔTS À LA SOURCE ET LES REDUCTIONS

21 Octobre 2019 , Rédigé par CODEF246 Publié dans #TEXTES ET POEMES, #SANTE ECONOMIE POLITIQUE EDUCATION

Alors que le nouveau système devait permettre de simplifier la vie et permettre le paiement en temps réel il a complexifié les démarches pour les dons aux oeuvres page exemple

L'état a accordé en janvier 2019 une avance de 60 % sur les sommes versées en 2017 sans savoir ce que le contribuable donnerait en 2018. Il en est résulté une différence que le contribuable a dû payer par TIP ou par chèque, donc payer des frais postaux et être présent en août pour s'en acquitter alors que l'administration connaissait ses coordonnées. Il a même reçu une relance lors de l'échéance car l'administration n'avait pas encore enregistré son paiement.

Cela est-il acceptable ? Les personnes n'ont pas compris ces calculs, ont dû se déplacer plusieurs fois et envoyer des courriers ou des messages à l'administration. 

Cela décourage les dons qui ne seront plus faits.

Pourquoi simplifier d'un côté et compliquer de l'autre ?

Que s'est-il passé en janvier ? L'état a-t-il voulu faire taire les gilets jaunes ?

En outre les contribuables ont vu considérablement augmenter leur taxe foncière pour leur résidence secondaire et la voir même changer de catégorie subitement, sans pouvoir accéder aux procès verbaux des commissions qui décident avec des personnes non élues. 

Les maires ont ainsi réglé ou compenser leurs déficits consécutifs à la perte de la taxe d'habitation mais ils refusent de communiquer les impôts payés par les uns et les autres.

Cela est très opaque et le citoyen s'interroge. Il demande une vraie justice.

S'il est normal que les plus "aisés" participent plus à la vie de la communauté,  il n'est pas normal de faire payer la taxe des ordures ménagère plusieurs fois par ex. Trop de responsables font des "oublis" dans leur déclaration et ne régularisent que lorsqu'ils ne peuvent faire autrement. Mais cela ne les exonère en aucune façon. 

Des dépenses sont très contestables. 

Les élus locaux et leurs conseillers sont-ils bénéficiaires du système ? Comment peuvent-ils accepter leurs missions s'il n'y trouvent pas d'avantages ?

 

 

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RÉFLEXION 74 - DE GOUVERNER AVEC MACHIAVEL OU LANZA DEL VASTO ?

18 Octobre 2019 , Rédigé par CODEF246 Publié dans #TEXTES ET POEMES, #SANTE ECONOMIE POLITIQUE EDUCATION

Voici d'abord ce que dit Lanza del Vasto :

Il est certain que changer de régime et améliorer les lois sans changer les hommes et les rendre meilleurs,  c'est comme balayer la chambre sans ouvrir la fenêtre  : la poussière soulevée (celle du moins qu'on n'aura pas avalée)  retombera d'où elle vient.

Il est certain que si l'homme était tout à fait bon, le plus mauvais système,  l'esclavage par exemple,  n'aurait rien de mauvais. Si le maître était sage et bon, le sujet dévoué  et aimant, à qui l'esclavage serait-il nuisible ?

Lanza del Vasto p. 10

Puis intéressons-nous à Machiavel dans son livre Le Prince : 

Un prince ne doit donc avoir d'autre objet,  d'autre pensée,  d'autre art que celui de la guerre et des préparatifs la concernant. Car c'est le seul art convenant à qui commande ; et il possède en lui tant de vertu que non seulement il préserve le trône d'un prince héréditaire,  mais bien souvent élève à ce rang les hommes de simple condition. Inversement,  on voit perdre leur Etat les princes qui s'étaient adonnés aux plaisirs plus qu'aux armes. 

Machiavel p 75

Si donc un prince veut conserver son trône,  il doit apprendre à savoir être méchant,  et recourir à cet art ou non, selon les nécessités. 

Machiavel p80

Vaut-il mieux être aimé que craint ou craint qu'aimé ? 

Je réponds que les deux seraient nécessaires ; mais comme il paraît difficile de les marier ensemble, il est beaucoup plus sûr de se faire craindre qu'aimer, quant on doit renoncer à l'un des deux.

Machiavel p 87

J'estime qu'il vaut mieux employer la fougue que la prudence : la nature est femme ; il est indispensable,  pour la dominer, de la battre, de la bousculer.  Elle cède plus volontiers aux hommes de cette trempe qu'aux froids calculateurs ; c'est aussi pourquoi,  en tant que femme, elle préfère les jeunes gens, qui la traite avec moins de respect,  avec plus de feu et plus d'audace.

Machiavel p 87

Rousseau dira :

En feignant de donner des leçons aux rois, il en a donné de grandes aux peuples. Le prince de Machiavel est le livre des républicains. 

Que préférez-vous faire ? 

A VOUS DE CHOISIR !

Que penser d'un père de famille qui donnerait des bonbons à son enfant ou des armes, pour jouer pour l'éduquer, pour l'empêcher de crier ou de pleurer ou pour acheter son silence ou qui lui donnerait des fessées ?

On s'en offusquerait mais l'état n'a-t-il pas agi de même pour faire taire les gilets jaunes ?

C'est la règle de la carotte et du bâton. 

L'état à pris des mesures dans l'urgence pour faire taire les gilets jaunes. Il a aussi voulu les intimider et faire pression pour les mater.

Combien de mains arrachés et de pertes d'oeils.

Voulons-nous une société de moutons dociles,  un ordre , une telle sécurité ?

Les caméras se multiplient,

Les logarithmes nous suivent partout,

Le président de Facebook,  Mark Zuckerberg, peut se réjouir de pouvoir contrôler tous les pays avec l'accord des dirigeants. 

La reconnaissance faciale sera développée, 

Les compteurs dits intelligents nous surveilleront,

Les dossiers médicaux seront multipliés sous prétexte de bienfaits. Ils ont d'ailleurs été à l'origine des contrôles. 

Et dans le même temps, l'état refuse de communiquer les documents demandés par les contribuables qui veulent une véritable transparence. 

Ce monde-la  ne doit pas advenir. C'est une nouvelle  tour de Babel.

Greta Thumberg a raison de se mettre en colère.  Les pays sont dirigés par des princes qui se conduisent quant-à-eux comme des enfants. Le monde est renversé et ce sont les enfants qui donnent des leçons. 

N'avez-vous pas entendu que :

La folie occupe des postes très élevés

Eccl 10/6

et

La sagesse crie dans les rues

La sagesse est avec les humbles

Prov1/20 prov 11/2

Les choses folles du monde et la sagesse,

Paul dans ses épitres (I cor2...)

La Boetie lui a remarqué que les dictatures ou les exactions  n'existent qu'avec la complicité  des hommes qui les acceptent. Il a écrit son livre lorsqu'il était très jeune.

 

 

 

 

 

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RÉFLEXION 73 - L'YDRE AVEC LANZA DEL VASTO ET L'ISLAMISME

16 Octobre 2019 , Rédigé par CODEF246 Publié dans #TEXTES ET POEMES

De tout cela, MARX attribue l'invention et la faute à cette pieuvre suceuse de sang qu'est la Capitalisme et il appelle sur cette monstruosité les foudres vengeresse de la Révolution (Lanza del Vasto dans le diable dans le jeu p. 229).

Pour MARX la bête représente le capitalisme. 

Pendant la dernière guerre la bête représentait le nazisme.

Aujourd'hui c'est Daech et l'état islamique qui est qualifié de  hydre par le Président MACRON.

La bête  est citée dans l'apocalypse avec 7 têtes et 10 cornes. 

La bête que je vis était semblable à un leopard ; ses pieds étaient comme ceux d'un ours, et sa gueule comme une gueule de lion (ap0 13/2).

Et toute la terre était dans l'admiration derrière la bête (apo 13/3).

Pour les premiers chrétiens la bête représentait Rome et l'empereur Neron. 

C'est l'antique serpent qui vient de la mer et qui trompe et séduit. 

On retrouve encore la bête dans de nombreuses civilisations : en Grèce où elle garde le royaume des morts ou le labyrinthe. 

En Chine le dragon représente l'empereur. 

 

 

 

 

 

 

 

 

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RÉFLEXION 72 - LES ENFANTS avec MARX ET LE PATRONAT

14 Octobre 2019 , Rédigé par CODEF246 Publié dans #TEXTES ET POEMES, #MYTHES ET RELIGION VIDEOS

J'ai parlé des femmes mais il y a aussi les enfants qui étaient méprisés dans l'ancien Testament et encore aujourd'hui comme on le voit avec la militante Greta Thumberg. 

Malheur à  toi, pays dont le roi est un enfant

et dont les princes mangent dès le matin

Eccl 10/16

rappelle MICHEL ONFRAY dans l'interview dont la vidéo est jointe à la 34e minute.

Ce sont les puissants qui se conduisent comme des enfants en fabriquant des armes et des produits dangereux pour la santé. 

Jésus lui accueillera les enfants et nul ne sera admis dans le Royaume s'il n'est semblable à eux.

J'ai vu Nicolas Sarkozy s'exprimer devant le patronat au sujet de la jeune Greta Thumberg avec ironie et le patron du Medef goguenard sourire en entendant les propos de l'ancien président. Je le trouvais pourtant plus sympathique que son prédécesseur. 

Ce sont les mêmes mimiques que l'on voit dans les films comme Cartouche ou la Tulipe Noire. Si les Américains ont les merveilleux westerns, nous avons, les Français,  les films de cape et d'épée. 

 

 

 

 

 

En recherchant une phrase sur les dieux chinois et Grecs,  j'ai retourné en vain toute ma bibliothèque mais j'ai relu un livre de Lanza del Vasto LE DIABLE DANS LE JEU tome I où il parle de MARX et de sa théorie qui ne peut qu'échouer parce que le Prolétariat est un enfant inculte.

Si le Prolétaire était un enfant, il aurait au moins le droit d'être aimé. 

Si les patrons étaient de vrais pères,  ils veilleraient à élever leurs enfants pour en faire un jour des hommes et des pères.

Mais l'histoire de la Plèbe romaine, celle des Masses ouvrières de nos temps,  c'est la triste histoire de l'enfant abandonné,  laissé à la rue, livré à l'assistance Publique, pris en charge par des étrangers qui s'appliquent à  en tirer profit.

L'usine, le chantier, la mine sont plutôt des bagnes que des familles et des écoles...

(page 229, 230)

Sur ceux qui sont dans le malheur prononcer encore des jugements, ce sera commettre une double injustice.  Il s'agit pour nous, non de condamner, mais de constater et de n'être dur que pour des déclamations romantiques et les flagorneries electorales. (p 231)

L'arrivée  au pouvoir du Prolétariat,  c'est, sous la capote grise et la casquette, la restauration du Despote oriental (p 239) 

qui clôt ce premier livre.

L'éducation pourra-t-elle changer l'ordre établi ? Pour cela il faut la réformer entièrement. 

Ou l'amour des pères surmontera-Il tous les obstacles ?

L'homme est-il bon ? 

Quand il ne cherchera plus à exploiter son semblable et qu'il ne mangera plus de l'arbre de la Connaissance du Bien et du Mal pour en tirer profit.

 

 

 

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L'ORIGINE COMMUNE DES RELIGIONS - JESUS

8 Octobre 2019 , Rédigé par CODEF246 Publié dans #MYTHES ET RELIGION VIDEOS

Comme l'histoire du peuple juif commence avec Abraham, les évangiles commencent avec l'arrivée des Rois Mages originaires de Perse.

Ce sont bien les textes de leur livre sacré L'AVESTA qui ont influencé les théologiens de Qumran et des évangiles comme je l'ai déjà dit. La Perse, aujourd'hui l'Iran, à participé à l'élaboration de la Bible.

J'ai longtemps pensé que les évangiles n'étaient qu'une nouvelle façon de faire connaître les écritures hébraïques. En réalité il s'agit certainement d'une contestation de certains erudits comme Paul contre une élite religieuse qui avait le pouvoir. Ainsi Judas, le traître, représenterait les Juifs.

Sur la culpabilité et sur les femmes :

les Juifs pensaient que la maladie ou le mal dépendait d'une faute et de la responsabilité de la victime. On le voit dans les discours des amis théologiens de Job. Or Jésus insiste au contraire sur le devoir et la responsabilité des hommes pour combattre ces maladies. On le voit lorsqu'il guérit les aveugles et les sourds ou la belle-mère de Pierre atteinte de fièvre. Il rétablit l'individu dans sa véritable fonction qui est de louer. C'est pour cela qu'il intervient souvent le jour du Sabat qui est un jour de repos.

Il s'adresse aussi aux femmes qui ne comptaient pas beaucoup à cette époque et qui ont été responsables du péché originel dans la Genèse. Marie-madeleine à été la première à qui Jésus s'est révélé.

Sur la fin des temps dans un avenir lointain, Jésus insistera sur le présent et sur l'urgence de choisir. C'est ce qu'il dit à Marthe lors du décès de son frère Lazare.

Dans son livre SOIF, Amélie Nothomb ne comprend pas le comportement de Dieu qui  a créé l'homme pour le sacrifier. Elle reprend peut-être la thèse présentée par Scorcesse dans son film "La dernière tentation du Christ" en 1988 d'après le roman de Nikos Kazantzatkis publié en 1955. 

Le catholicisme ne semble plus crédible pour les hommes d'aujourd'hui qui n'acceptent plus que l'on ait pu l'utiliser pour tuer, massacrer et évangéliser de force des populations, pour les coloniser ou pour faire des profits et s'enrichir.

Il y a forcément un retour de violence car l'homme n'est qu'un humain et ce n'est pas parce que quelques uns d'entre eux s'élèveront  et s'indigneront en se faisant assassiner d'ailleurs que cette logique s'inversera.

Les causes sont beaucoup plus complexes et multiples.

 

 

 

 

 

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L'ORIGINE COMMUNE DES RELIGIONS - MOISE AVEC FREUD

7 Octobre 2019 , Rédigé par CODEF246 Publié dans #MYTHES ET RELIGION VIDEOS

Si Freud est connu pour être le père de la psychanalyse, il l'est moins pour sa découverte de  l'origine de Moïse qui est restée meconnue.

 Pourtant celle-ci ne peut être non plus niée et c'est un Juif qui en est l'auteur. Elle est contestée et c'est un érudit juif palestinien, Abraham Shalom Yahuda, qui lui suggère de renoncer à la publication de l'ouvrage. Vous pouvez cliquer sur le lien en fin d'article.

Dans son livre L'homme Moïse et la religion monothéiste publié chez Points, Jean-Pierre Lefebvre traduit et présente les notes de Freud.

Le nom de Moïse rappelle celui des Pharaons égyptiens Thomes, Thoutmosis, le deuxième composant est Mose

A la mort du roi hérétique Akhenaton,  un de ses partisans, convaincu de la nouvelle religion, aurait vu ses espérances et toutes ses perspectives réduites à néant ; s'il refusait d'adjurer les convictions qui lui étaient chères,  l'Égypte n'avait plus rien à lui offrir, il avait perdu sa patrie.

Il aurait perpétué cette nouvelle religion et pour cela s'acquerrir un peuple et s'enfuir dans le désert où ils ont rencontré une tribu nomade qui adorait le dieu Jahve

Ce peuple pourrait être celui des Happirous ou Habbirou qui a donné le nom des Hébreux. 

Il y aurait eu un royaume du Nord où se seaient retrouvés ceux qui étaient établis là depuis toujours et un royaume du Sud avec ceux qui venaient d'Egypte.(note 138)

L'origine des Levites , une des douze tribus d'Israël seaient des disciples venus avec Moïse (note 138).

Cela expliquerait les différentes sources de la THORA :  Yhaviste et Elohiste.

Le nom du dieu Yhwh viendrait-il du dieu Civa indien ? Cela ne viendrait encore que confirmer mes intuitions.

L'Égypte, comme l'Inde, ont été  à l'origine du monothéiste.

Certes, les scribes ont retravaillé tous les textes lors de l'exil en Babylonie mais ils ont conservé les racines de leurs origines qu'on ne peut contester.

Ainsi, le meurtre de Moïse par ce peuple qui n'acceptait pas cette religion à disparu des textes.

 

 

 

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L'ORIGINE COMMUNE DES RELIGIONS - JOB

1 Octobre 2019 , Rédigé par CODEF246 Publié dans #MYTHES ET RELIGION VIDEOS

Il est intéressant de remarquer que le culte de Sara se retrouve aux Stes-Maries-de-la-mer où se réunissent chaque année des gitants dont on sait qu'ils sont originaires de l'Inde.

Voici un autre texte cité par ce missionnaire qui montre incontestablement l'origine du célèbre poème de Job :

 

- L’HISTOIRE D’ARICHANDIREN ET DE JOB
C’est un roi de l’Inde, fort ancien, et qui, au nom et à quelques circonstances près, est, à le bien prendre, le Job de l’Ecriture.
« Les dieux se réunirent un jour dans leur Chorcam, ou, si nous l’aimons mieux, dans le paradis des délices.
Devendiren, le dieu de la gloire, présidait à cette illustre assemblée : il s’y trouva une foule de dieux et de déesses ; les plus fameux pénitents y eurent aussi leur place, et surtout les sept principaux anachorètes.
Après quelques discours indifférents, on proposa cette question : 
Si parmi les hommes, il se trouve un prince sans défaut ?
Presque tous soutinrent qu’il n’y en avait pas un seul qui ne fût sujet à de grands vices, et Vichouva-Moutren se mit à la tête de ce parti ; mais le célèbre Vachichten prit un sentiment contraire, et soutint fortement que le roi Arichandiren, son disciple, était un prince parfait.
Vichouva-Moutren, qui, du génie impérieux dont il est, n’aime pas à se voir contredit, se mit en grande colère, et assura les dieux qu’il saurait bien leur faire connaître les défauts de ce prétendu prince parfait, si on voulait le lui abandonner.
Le défi fut accepté par Vachichten, et l’on convint que celui des deux qui aurait le dessous céderait à l’autre tous les mérites qu’il avait pu acquérir par une longue pénitence.
Le pauvre roi Arichandiren fut la victime de cette dispute. Vichouva-Moutren le mit à toutes sortes d’épreuves : il le réduisit à la plus extrême pauvreté ; il le dépouilla de son royaume ; il fit périr le seul fils qu’il eût ; il lui enleva sa femme Chandirandi.
Malgré tant de disgrâces, le prince se soutint toujours dans la pratique de la vertu avec une égalité d’âme dont n’auraient pas été capables les dieux mêmes qui l’éprouvaient avec si peu de ménagements : aussi l’en récompensèrent-ils avec la plus grande magnificence.
Les dieux l’embrassèrent l’un après l’autres ; il n’y eut pas jusqu’aux déesses qui lui firent leurs compliments. On lui rendit sa femme et on ressuscita son fils. Ainsi Vichouva-Moutren, céda, suivant la convention, tous ses mérites à Vachichten, qui en fit présent au roi Arichandiren ; et le vaincu alla, fort à regret, recommencer une longue pénitence pour faire, s’il y avait moyen, bonne provision de nouveaux mérites. »
 

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