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VOYAGE 4 - GRECE
4e VOYAGE – LA GRECE
Mon quatrième voyage m’entraînera en Grèce, le pays cher à notre civilisation où naquit la démocratie. C’est là aussi que se déroulaient les jeux olympiques.
A Olympie, j’ai vu un gigantesque incendie illuminer le paysage.
J’ai entendu les oliviers murmurer encore les exploits d’Achille ou d’Ulysse et dans les temples résonnait encore la voix de Paul qui haranguait la déesse Artémis.
J’ai entendu aussi Alexandre, monté sur son cheval Bucéphale, qui part à la conquête des Perses et celle de Philippidès annoncer la victoire en s’écroulant après avoir parcouru 42 195 km de Marathon à Athènes. C’est de là que vient le nom de marathon, ou celle de Socrate, un grand philosophe qui donnait ses cours en se promenant, celle de Pythagore formuler son théorème et celle d’Archimède.
VOYAGE 3 - EGYPTE
3e VOYAGE – L’EGYPTE
Mon troisième voyage se situe en Egypte. C’est dans ce pays que des pharaons ont construit des pyramides il y a 3000 ans avant Jésus Christ.
Les Egyptiens ont inventé l’écriture un peu après les Mésopotamiens. Ils dessinaient des hiéroglyphes sur les murs des temples et des palais ou à l’intérieur des pyramides mais seuls les scribes le pouvaient. C’étaient des images sacrées. Ils croyaient que l’âme, le kâ, s’échappait à la mort et ils embaumaient les morts avant de déposer leur corps dans un sarcophage.
Osiris a été tué par son frère Seth et Isis est partie en quête de son corps qu’elle a retrouvé. Elle a donné naissance à Horus, le dieu faucon. Le Temple d’Isis se dresse sur les rives du Nil.
C’est en Egypte que le fils de Jacob, Joseph, est devenu vizir du Pharaon après avoir été vendu par ses frères. Il les a sauvés de la famine. Plus tard, ses descendants ont été exploités, dit la Bible. Ils sont devenus esclaves et un homme nommé Moïse les a libérés en leur faisant traverser la mer Rouge. Ils ont erré pendant 40 ans dans le désert du Sinaï avant d’arriver en Canaan, Israël. Ils ont mangé la manne qu’ils trouvaient le matin.
J’aurais bien aimé aller dans ce désert qui n’était pas prévu dans mon voyage et me suis promis d’y revenir. Il m’a fallu attendre des années, lors de mon 14e voyage, pour y marcher à chameau.
VOYAGE 2 - ANGLETERRE
2e VOYAGE – ANGLETERRE
Je partis en 1986 avec mon fils en Angleterre au cours de mes études de théologie pour voir les bas-reliefs du British Muséum que j’étudiais en cours, le dieu Baal mésopotamien et les dieux du soleil et de la lune : Shamash et Sin, la pierre de Rosette traduite par Champollion.
J’ai traversé la Manche sur un ferry et j’avais choisi un Bed and Breadfast pour séjourner.
Nous avons vu le palais de la Reine, la relève de la garde et de jolis petits écureuils dans le parc, le palais de Windsor, la cathédrale Westminster, le jardin où se trouve la sculpture des bourgeois de Calais, Big Ben…
J’y reviendrai bien plus tard pour découvrir le site de Stonehenge.
VOYAGES 1
1er VOYAGE – ISRAEL
Mon premier voyage commença en Israël après mon divorce. C’est le pays où coulent le lait et le miel d’après la Bible.
J’ai visité Nazareth où Marie reçut la visite de l’ange et la grotte de Bethléem où naquit le Christ il y a 2000 ans. C’était sous la neige et les Arabes étaient tout surpris car le pays est sec et ils devaient pousser leur voiture.
J’ai aperçu les grottes de Qumram où un berger de 15 ans appartenant à la tribu des Bédouins Ta’amiré, Mohamed ad Dhib (le chacal) trouva en février ou mars 1947 des manuscrits qui remontent au 1er siècle avant Jésus Christ dans des jarres. On les appelle les manuscrits de la mer morte qui est à 430 mètres au-dessous du niveau de la mer. Elle représente le point le plus bas de toute l’écorce terrestre. L’eau y est saturée de sel et l’on y vient pour soigner des maladies de peau. Je n’ai pas pu y monter car les routes risquaient d’être inondées par des orages qui ont éclaté la veille.
Par contre j’ai pu aller sur le territoire d’Hébron qu’Abraham acheta pour enterrer sa femme Sarah puis son fils Isaac et Rebecca, Jacob et Léa. Ce site est gardé par les Arabes et ne pouvait se visiter à en raison de l’insécurité qui y règne.
J’ai vu l’endroit où a été enterré le Christ après avoir été crucifié par les Romains. J’ai vu les lieux où il a prêché comme le lac de Tibériade, où il a recruté ses disciples, de simples pêcheurs, où il a fait des miracles. A Cana il a changé l’eau en vin, il a guéri des malades, renversé les tables des voleurs à Jérusalem.
C’était un personnage qui a pris les écritures au sérieux et qui l’a payé de sa vie en dénonçant les abus des prêtres et l’hypocrisie. Il proposait de tendre l’autre joue quand on le frappait, de partager ses vêtements, d’aimer ses ennemis.
Ses disciples disent qu’ils l’on revu après sa mort monter au ciel afin d’envoyer son esprit, sa force sur eux pour qu’ils accomplissent eux-aussi de grandes choses et leur a promis de revenir.
VOYAGE ENCORE ET ENCORE
Je suis stupéfaite par le nombre de voyages que j’ai pu réaliser depuis mon divorce malgré les découragements et les épreuves, je n’ai pas cessé de partir à la rencontre des peuples et des civilisations lointaines et proches. En 32 ans j'ai fait 24 voyages que je viens de résumer et je viens de renouveler mon passeport.
Je m’étais juré de ne plus partir et pourtant je m’apprête encore à le faire. Qu’est-ce donc qui nous pousse sans cesse à partir et à repartir ?
Certes, il n’y a plus les dangers que raconte Sindbad, les naufrages, mais il y a toujours la fatigue, les difficultés, les aléas, les grèves, les réveils matinaux, l’appréhension, l’inconnu et des rencontres avec des touristes ou des guides parfois pénibles. C’est toujours une épreuve et il faut bien le reste de l’année pour récupérer, exploiter les photos et les documents et retrouver l’énergie de repartir.
ARTISANAT DU PEROU
Lors de la traditionnelle foire du 6 mai plusieurs vendeurs du Pérou sont venus présenter leur artisanat traditionnel.
J'ai complété mes petites marionnettes gants faites avec de la laine qui révèlent un savoir-faire exceptionnel,
De petits manteaux pour les bébés et les enfants qui sont de véritables tapis de lecture, de petits chefs-d'oeuvre étaient exposés,
Au moment de repartir, j'ai aperçu un bel indien qui n'était pas à vendre mais que la vendeuse a bien voulu me céder et je ressens cela comme un cadeau qui me réjouit vraiment car je ne m' y m'attendais pas du tout.
Ce savoir-faire mérite d'être connu et reconnu.
L' ENGAGEMENT - TROUVER SON CHEMIN
C'est en 1984, quelques années après mon divorce, que je suis véritablement née. C'est alors que j'ai commencé à m'exprimer par écrit et à transcrire mes émotions par des poèmes.
Mais 10 ans plus tard, en 1994, mon engagement est alors devenu public. Je n'ai cessé de condamner les abus que je rencontrais dans tous les domaines (politique, administration, religion...)
Je peux dire que j'ai lutté comme Paul nous l'apprend, non pas contre la chair et le sang, mais contre toutes les dominations et puissances. Bien sûr, il faudrait définir ce terme et il ne s'agit peut-être pas seulement des anges, des démons qui se tapissent en nous mais aussi des réalités qui font obstacle à une vie harmonieuse.
Je me souviens de la réponse que j'avais faite lors d'une séance de catéchuma lorsque j'étais adolescente. Je crois que la question était : Qu'emporteriez-vous si vous deviez choisir trois objets seulement ? J'avais choisi : un vélo, un appareil photo et un crayon. La vie semble m'avoir prise au sérieux. Cela m'a coûté très cher mais je me suis sentie toujours récompensée en fin de compte et je ne regrette rien. Je n'ai pas été journaliste, avocat ou médecin mais simple enseignante en milieu défavorisé. Je me demandais enfant si l'on devait choisir en fonction de ses goûts ou de ses aptitudes. En réalité, ce n'est pas nous qui choisissons.
J'ai fait ce que j'ai dû ou ce que j'ai pu avec les forces que j'avais et je ne regrette rien. Je suis heureuse d'avoir pu mettre en adéquation ma vie et mes actes.
Peu importe lesconséquences. J'ai eu quelquefois très peur mais au soir de ma vie, je garderai le même regard confiant et reconnaissant car la vie a un sens et c'est à chacun de le trouver au fond de lui où il attend. Les engagements sont différents pour chacun d'entre nous. Nous ne portons pas le même vêtement. Nous ne l'avons pas choisi (voir mes articles précédents) mais l'important est de dire OUI à la Vie et de la prendre au sérieux. Nous devons être dignes du cadeau qui nous est fait.
REFLEXION 33 (suite) - SANTE - LE TERRORISME MEDICAL
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UN CHOIX A FAIRE
Naturellement le chirurgien-dentiste n'a nullement apprécié mes remarques, malgré mes précautions, et ce qui devait arriver arriva. Elle m'a demandé d'aller voir un confrère que je chercherais sur les pages jaunes, après m'avoir posé un pansement sur une carie sans me donner mon dossier, n'ayant rien décelé à l'endroit qui me faisait mal et qui pourtant était lésé. Elle n'a donc pas voulu terminer le travail commencé et se moque complètement des conséquences bien que je lui ai précisé qu'un rendez-vous demandait un délai de 2 mois.
Que penser d'un tel comportement ?
Faut-il donc se taire sans réagir ou prendre le risque d'être rejeté ?
Un médecin a t-il tous les droits ?
Que dirait-il alors si l'éducation nationale refusait un élève ?
J'appelle cela du terrorisme médical et personnellement j'ai choisi et ne me tairai pas malgré toutes les intimidation. Bien au contraire, je suis encore plus déterminée.
Nous sommes à la merci de personnages parfois bien peu recommandables, qui n'ont pas reçu la même éducation ou qui n'ont pas les mêmes valeurs que vous mais qui se croient tout puissants et invulnérables. C'est eux qui veulent décider de votre vie.
Est-ce cette société que nous voulons ?
En France, les mentalités ne sont pas les mêmes qu'aux Etats-Unis et les patients ne porteront pas plainte mais ils peuvent tout-de-même s'insurger et s'indigner contre de tels comportements irresponsables et peu reluisants qui salissent la profession médicale.
C'est grâce à des personnes courageuses qui sont des pionnières que la société avance et elle avancerait bien plus vite si elles devenaient de plus en plus nombreuses. Elles ont pris des risques, parfois au détriment de leur vie et de leur carrière et l'ont payé très cher que ce soit dans le domaine médical, du travail, de l'économie ou de la résistance. Certaines sont célèbres et vénérées, d'autres anonymes et obscures. Je les salue et les remercie.
REFLEXION 33 - SANTE - VERS LA FIN DU SYSTEME LIBERAL ?
Deux points que je ne peux laisser passer sans réagir et qui provoquent ma colère. Cela est arrivé à la veille du week-end du 1er mai.
1 - Je suis allée consulter mon dentiste en urgence jeudi dernier pour des douleurs intenses. Il travaille dans un établissement mutualiste. Il n'a pas pu me recevoir et m'a renvoyé vers son assitante qui m'a donné un rendez-vous mardi, soit 6 jours après. Vu les délais d'attente cela m'a paru raisonnable. Il ne me restait que des antidouleurs périmés et inefficaces. Et comme la douleur devenait intolérable et je me suis rendue à l'hôpital où un médecin de garde a dû me sauver la vie en me prescrivant un antibiotique et un antiinflamatoire. Il n'y avait alors rien d'anormal. Seule une petite lésion provoquée par un petit appareil (une stelite) mais j'ai eu aujourd'hui un gonflement des gencives et de la fièvre.
Heureusement que le service public existe, me suis-je dit et prenne en charge les patients. La médecine libérale est en train de se tuer et elle le veut bien. Les médecins ne veulent plus de contraintes mais acceptent néanmoins tous leurs avantages et leur salaire. Ils pensent plus à leur intérêt qu'à celui de leurs patients.
Si un gouvernement met en place des sortes de dispensaires, ils pleureront alors sur la disparition de leur cabinet et ce cera tant pis pour eux. J'espère alors que leurs pétitions et leurs grèves ne serviront à rien.
1 - Le 2e point concerne les médicaments et les laboratoires.
Je suis allée chercher mes médicaments dans une pharmacie de garde qui ouvrait de 17 h à 19 h et l'on m'a remis des génériques fabriqués par SANOFI et qui contenaient du sucre et de l'aspartam alors que ce produit est de plus en plus retiré de l'alimentation et que les médias nous informent régulièrement.
Il est donc surprenant que les laboratoires l'utilisent encore dans la fabrication. Le pharmacien ne semblait pas au courant et me disait que cela n'avait aucune importance et que tous les médicaments contenaient du sucre. Pourtant, des mises en garde existent dans les notices. Ils ressemblent à des épiciers qui vendent leurs produits sans se préoccuper du bien de leurs clients alors qu'ils revendiquent un rôle de conseil .Encore de l'hypocrisie. Suite à mon insistance il m'a échangé une boîte contre une autre.
Je suis scandalisée par une telle attitude. C'est honteux. Mon taux de glycémie a fortement augmenté en 2 jours. Mais cela n'a pas d'importance. D'autres médicaments seront prescrits dans ce cas.
Que peut-on faire ?
Les médecins ne peuvent pas connaître tous les composants des médicaments et sont très souvent dépendants des laboratoires qui leur offrent des cadeaux.
Je ne suis pas Irène Frachon mais je m'insurge comme je peux contre de tels comportements. C'est à chacun de nous de réagir et d'être vigilant.
