LE MEILLEUR DES MONDES - L'ART DE CONTROLER LES MASSES - QUEL MONDE VOULONS-NOUS ?
Nous découvrons dans ce film ce nouveau monde : Nouvel Ordre Mondial (NOM) dans lequel il faut travailler plus pour les autres, un monde sans amour véritable, sans racines, sans vie réelle, sans liberté, ce monde vers lequel nous nous dirigeons rapidement. Dans ce film, c'est un "sauvage" qui se montre civilisé. Les hommes "civilisés", eux, sont devenus des esclaves.
La technologie sert l'ordre public. Elle est nécessaire pour accroître la consommation et prévenir le mécontentement.
L'art et la philosophie, au contraire, ont le pouvoir de déstabiliser le lien social. Il faut donc les éliminer.
Les grandes tragédies et l'art dans son ensemble ne font qu'exacerber les passions, les conflits, l'instabilité sociale.
Le non-conformisme menace la société.
L'héroïsme est un comportement antisocial nécessaire dans un monde imparfait.
Grâce à la consommation et au divertissement, les êtres peuvent vivre et se croire heureux dans leur prison.
Les politiques aujourd'hui n'ont-ils pas compris et ne cherchent-ils pas à appliquer ces principes pour maintenir les masses dans leur ignorance ?
L'argent est le maître du monde. Il faut donc faire croire qu'il est nécessaire pour vivre correctement. Le publicitaire Jean Segala ne l'a-t-il pas dit lorsqu'il dit qu'à un certain âge si l'on ne possède pas telle montre de telle marque, on n'a pas réussi sa vie ?
Pour cela, il faut conditionner les esprits. Les journalistes, les enseignants, les religieux sont là pour ça. On leur dit ce qu'il convient de transmettre.
Si cela ne marche pas, on s'appuiera sur les psy ou les CRS et on pratiquera le contrôle chimique pour calmer les dissidents ou les marginaux qui ne veulent pas rentrer dans ce système.
Le but est le contrôle total de la planète comme le dit Nenki. Il faut protéger les puissants, les labo, faire de l'argent.
Patrick Sébastien a le courage de le dire aussi et son mouvement , le DARD, dont on n'a pas parlé a recueilli déjà 18 000 adhérents.
Il faut que les jeunes s'intéressent à l'Education et la Culture, qu'on valorise ceux qui sont chargés de la transmettre et cela ne se fera pas par la répression.
Ballestéros avec "les esclaves" a aussi dénoncé le système et les dérives de la consommation et j'espère qu'il y en aura d'autres à leur suite.
LE MEILLEUR DES MONDES
Vous souvenez-vous du livre d'Aldous Huxley écrit en 1932 ?
Grâce à Internet, j'ai trouvé le film en 5 parties correspondant à ce livre et qui me semble illustrer la société d'aujourd'hui.
A. Huxley imagine une société qui utiliserait la génétique et le clonage pour le conditionnement et le contrôle du monde. Dans cette société future, tous les enfants sont conçus dans des éprouvettes. Ils sont génétiquement conditionnés pour appartenir à l'une des 5 catégories de la population, de la plus intelligente à la plus stupide :
- les Alpha : l'élite
- les Bétas : les exécutants
- les Gammas : les employés subalternes
- les Deltas
- et les Epsilons destinés aux travaux pénibles
Le "Meilleur des Mondes" décrit aussi ce que serait la dictature parfaite, une dictature qui aurait les apparences de la démocratie, une prison sans murs dont les prisonniers ne songeraient pas à s'évader, un système d'esclavage où, grâce à la consommation et au divertissement, les esclaves "auraient l'amour de leur servitude".
Voici donc la 1ère partie :
PAQUES ET LE DEBUT DE L'ANNEE
Pâques a marqué le commencement de l'année qui a changé plusieurs fois depuis l'adoption de l'ère chrétienne :
Il est passé de la Chandeleur au 25 mars,
puis à Pâques,
du 1er mars au 1er avril,
puis à Noël,
pour arriver au choix final du 1er janvier par décision de Charles IX en 1564.
ORIGINE DE LA PAQUE JUIVE
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Un rite païen est aussi à l'origine de la Pâque juive.
BienBavant les grands-parents et parents d’Abraham, au printemps on sacrifiait un agneau ou un petit bétail et avec son sang on badigeonnait l’entrée de la tente ou de la maison pour préserver la maisonnée toute l’année en éloignant les « Dieux du Mal. »
Ceux qui étaient sédentaires, c’est-à-dire cultivateurs façonnaient des galettes ou pain sans levain nommé azyme pour la fête de la moisson, et les mêmes raisons que les nomades.
« La Pâque juive -- Pessah en hébreu, le sacrifice de printemps -- a pour origine une fête des bergers nomades et une fête agricole, la fête des Azymes, les Pains sans levain. »
Par la suite cette fête, La Pâque, commémorera la libération du peuple juif de l’esclavage qu’il subissait en Égypte. Le mot Pessah signifie « passage ». Il désigne le passage de « Yahweh »,--Yahvé EL-SHADDAÏ -- qui frappa les maisons des égyptiens et épargna les israélites. Ce mot commémore aussi le passage de la mer rouge, nommé aussi la mer des Roseaux.
L’Exode est à l’origine de la fête juive de la Pâque et est considéré comme l’évènement fondateur de l’identité des « enfants d’Israël » et de leur relation avec EL-SHADDAÏ Dieu.
« La Pâque », de l’hébreu « pessa’h -- il passa par-dessus » d'où « passage », est le nom de la fête juive qui commémore la sortie d’Égypte.
Dans Ex 12/23 Moïse demande de tremper un bouquet d'hysope dans le sang et de le verser sur le linteau et sur les deux poteaux des portes.
Source :
http://grandeloupo.eklablog.com/hc-la-paque-ou-les-paques-c238546
D'après les Évangiles, c'est pendant cette fête juive qu'eut lieu la résurrection de Jésus. C'est pourquoi le nom a été repris pour désigner la fête chrétienne.
Mais à l'époque de Constantin les églises souhaitaient se distinguer des juifs.
Le degré d’antipathie envers les juifs et les quartodécimans fut clairement exprimé par l’empereur Constantin lorsqu’il annonça les changements décidés par le concile de Nicée : « Il a été décrété qu’il serait indigne d’observer cette fête sacrée en conformité avec la pratique des juifs. Ceux-ci ayant souillé leurs mains d’un crime haineux, il en ressort que ces hommes, maculés de sang, sont, comme il faut s’y attendre, mentalement aveugles…Qu’il n’y ait donc plus rien de commun entre vous et les détestables juifs ! Le Sauveur nous a indiqué une autre voie pour notre sainte religion, et cette voie est à la fois juste et conforme à la loi. Aussi, très honorables frères, d’un commun accord, choisissons cette seule voie, afin de nous détacher définitivement de la dégoûtante promiscuité des juifs. » (Eusèbe de Césarée, Vie de Constantin : 3 : 18 : 2-3).
"Le concept de crucifixion du Fils de Dieu était, comme l'apôtre Paul l'a écrit, difficile pour la plupart des païens. La mort sacrificielle d'un tel individu, comme s'il était un simple criminel, n'avait pas de sens pour la grande majorité des gens. L'idée d'une résurrection, liée comme elle l'était à la pensée païenne existante, était bien plus facile à accepter."
Source :
http://www.fondation-vision.ch/visionmedia/article.aspx?id=1054&rdr=true&LangType=1036
On voit donc que la religion n'est pas naturelle et que le paganisme reprend vite le dessus si l'on n'y prend garde. Les rites païens ont servi de support et ont permis l'intégration des anciennes religions aux nouvelles mais ce qui compte c'est le sens qu'on leur donne. Ce sens n'est pas tout à fait le même que le précédent. Il s'actualise et s'adapte aux interlocuteurs. Il les intègre dans le projet et leur permet d'exprimer leur foi.
Il est tout de même étonnant que l'église ait accepté l'introduction des déesses païennes qui étaient condamnées par les juifs et par Paul. La pression politique a dû être très forte avec Constantin qui a recherché ses intérêts et a manipulé l'église ou le concile.
LA DIVINITE DE JESUS ET LE CONCILE DE NICEE
Dès le début du christianisme, un prêtre d'Alexandrie, Arius, nie la divinité du Christ. Cette doctrine est appelée l'arianisme.
Le concile de Nicée en 325 convoqué par l'Empereur Constantin est chargé d'étudier cette question dont vous trouverez un résumé dans le lien suivant :
http://home.nordnet.fr/~caparisot/html/nicee.html
Cette question n'a pas été pour cela réglée et n'a cessé de donner lieu à de nouveaux conciles.
Aujourd'hui encore elle fait débat et je vous invite à écouter cette étude d'un point de vue protestant :
PAQUES ET LE ROLE DE CONSTANTIN
Lors de sa conversion, Constantin incorpora les dieux païens au christianisme. les païens n'hésitèrent pas à changer leurs fêtes défigurées par des symboles devenus inintelligibles contre celles du christianisme.
Au concile de Nicée en 325, la date de Pâques fut fixée au mois de Thammus.
Voir la traduction des fastes d'Ovide dans le lien suivant :
Voici un autre lien sur l'histoire de Pâques :
http://pagesperso-orange.fr/ithaca.1447/Fetes/Paques.html
L'origine païenne du christianisme est donc définitivement rayée, oubliée, même si elle a pu lui donner naissance.
Je remercie toutes celles et tous ceux qui ont bien voulu m'accompagner au cours de cette recherche.
LES CLES DE LA CIVILISATION - L'INFLUENCE DE LA CHINE
Le 1er février, lors de la fête Imbolc, la coutume gauloise consistait à choisir un couple dont l'enfant était né le plus près du solstice d'hiver et de les amener dans les champs puis d'invoquer la déesse de purifier la terre avant les semailles
Lorsqu'au 5e siècle, le pape Gélase Ier associe ce rite païen avec la présentation de Jésus au Temple et la purification de la Vierge, il le rattache aussi à la présentation de l'enfant juif et la purification de la femme pendant 33 jours (Lév 12).
J'ai déjà évoqué plusieurs fois l'influence de la Chine sur les autres civilisations avec le déluge (Nogong et Nomu), Yu le Grand, le dragon et Quetzacoalt, la tête de boeuf, Ba et Bastet, Houji et Jésus. Il vous suffit d'aller voir dans la catégorie ou de taper ces mots.
L'idée de la résurrection, de l'ascension, de la régénération est symbolisée par l'arbre, les montagnes, les pagodes dans les civilisations anciennes proches de la nature et les calendriers se basaient sur les changements de saison.
Cela se retrouve aussi dans la croix de Jésus.
Les civilisations premières nous ont donné les clés de la culture et de la vie. Nous n'avons fait que les utiliser et les transformer pour les adapter à notre monde.
L'homme ne s'est jamais senti abandonné dans un monde hostile. Il a senti une présence, une aide qui lui venaient d'ailleurs, d'un dieu proche et lointain qui l'aime et le protège. Qu'il soit mystique ou rationaliste, il les trouve sur son chemin et découvre le sens de sa vie.
LA CHANDELEUR ET LES FETES - INFLUENCE DE LA CHINE
Si vous avez cliqué sur le lien de Wikipédia précédent, vous avez lu l'hypothèse de l'ours pour la Chandeleur (ou Chandelours) :
"Longtemps en Europe, l’ours fut l’objet d’un culte qui s’étendit de l’Antiquité jusqu’au cœur du Moyen Âge. Les peuples germains, scandinaves, et dans une moindre mesure celtes, célébraient la sortie d’hibernation de l’ours vers la fin du mois de janvier ou le tout début du mois de février. Mais la date faisant l’objet des plus importantes célébrations était le 24 janvier dans la majeure partie de l’Europe. Il s’agissait du moment où l’ours sortait de sa tanière pour voir si le temps était clément. Cette fête était caractérisée par des déguisements ou travestissements en ours, et des simulacres de viols ou d’enlèvements de jeunes filles."
C'est la fête du Carnaval.
Cette coutume renvoie aux Fêtes de Printemps en Chine. Le boeuf est à la place de l'ours.
Au cours de cette fête, des victimes animales sont découpées aux 9 portes de la ville et simultanément, on conduit un bœuf d’argile dans la campagne afin de congédier le souffle froid. La cérémonie se fait sous l’égide du chaman coiffé de la peau avec les 4 yeux brillants qui lui permettent de voir dans toutes les directions, vêtu d’une veste noire et d’une jupe rouge. Il arbore une hallebarde et un bouclier et est accompagné de 12 jeunes garçons de 10 à 12 ans vêtus d’un bonnet rouge et d’une tunique noire et portant de gros tambourins à manche.
La cérémonie des Bazha à l'automne couvre une période de plusieurs jours et regroupe toutes sortes d’activités. Au cours de la fête, on invoque tous les esprits, qui, de leur vivant, ont contribué à rendre les récoltes fructueuses. Intervenant à la fin de l’année, prélude au repos hivernal des laboureurs, c’est une cérémonie de remerciements et de consécration dédiée aux différents génies, ancêtres, hommes célèbres ou sages dont l’aide fut appréciable. Elle ressemble à un carnaval dans ce qu’il y a de plus coloré, de plus vivant, de plus populaire. Ceux qui conduisent la fête sont vêtus de blanc. Le blanc, signe de deuil, évoque l’année mourante. A la fin de la cérémonie, les participants abandonnent leurs vêtements blancs pour d’autres de couleur jaune.
Il est très frappant de constater que le rythme de vie chez les Gaulois ressemble fort à celui des Chinois.
Les 2 mois de Samon et Giamoni marquent une conception bipartite de l’année, coupée en 2 saisons semestrielles.
Albert GRENIER écrit :
La fête religieuse est aussi fête foraine : culte et marché vont de pair. A l’époque romaine, la fête du dieu Lug se célèbre à Lyon. Elle coïncide avec la fête de l’autel de Rome et d’Auguste et se trouve marquée de réjouissances en tout genre : spectacles, concours notamment concours d’éloquence où les vaincus doivent récompenser le vainqueur, faire son éloge et même, s’ils ont été jugés trop mauvais, effacer leur écrit avec la langue ou être plongés dans le Rhône.
On ne sait si l’on doit transporter en Gaule la fête saisonnière, la plus grande de l’année, telle qu’elle se célébrait en Irlande le 1er novembre réunissant pour quelques jours, en un sanctuaire traditionnel, les populations habituellement dispersées.
et cite :
« Le 1er novembre et le 1er mai, dit Mme M. L. SJOEJSTEDT (Dieux et héros des Celtes), divisaient l’année en 2 saisons, la saison froide (gaulois : giamon) et la saison chaude (gaulois : samon), division commune à tout le domaine celtique et dont on retrouve la trace dans le calendrier gaulois de Coligny aussi bien que dans l’usage gallois actuel. Chaque saison est, du moins en Irlande, partagée à son tour en 2 trimestres par les fêtes du 1er février, maintenant fête de Ste-Brigitte et de Lugnasad, le 1er août. On voit que le calendrier celtique se règle non sur l’année solaire, sur les solstices et les équinoxes mais sur l’année agraire et pastorale, sur le début et la fin des travaux de l’élevage et de la culture. Ainsi le monde mythique des Celtes est-il dominé par les déesses du sol, alors qu’on y cherche en vain les divinités solaires ».
« Cette fête du 1er novembre, continue M. L. Sjoejstedt, n’est pas la fête de telle ou telle divinité tutélaire mais celle du monde tout entier des esprits dont l’intrusion dans le monde humain revêt alors un aspect menaçant et belliqueux. Samain est le temps où l’on offre aux esprits, au seuil de la saison stérile, les dîmes prélevées sur les fruits de la saison féconde qui finit. Ces sacrifices revêtent le caractère de lourds tributs imposés à l’homme par les puissances destructrices... Ainsi, jusqu'à l’arrivée de St-Patrice, les Irlandais offraient le 1er novembre, le 1er né de chaque portée et l’aîné de chaque progéniture ».
LES ORIGINES JUIVES DU CHRISTIANISME - L'AUTHENTICITE DE JESUS
Il n'y a pas non plus de résurrection dans la religion gauloise. Les Gaulois croyaient en l'immortalité de l'âme.
Cela pose bien sûr le problème de l'authenticité du Jésus historique. Paul ne parle pas du tout de la vie de Jésus.
Est-ce pour cela que les auteurs, les Pères de l'Eglise ou les théologiens si attachés à l'analyse et à l'étude des textes n'ont pas voulu voir ces analogies et n'ont pas cherché ces rapports entre les religions ? Je ne le pense pas. Ont-ils voulu effacer ces sources ? C'est plus probable. Les auteurs ont utilisé des faits historiques en leur donnant un sens différent. Ils ont alors rattaché le message et les paroles de Jésus au judaïsme. On peut dire que le christianisme a bien une origine juive.
Il fallait intellectualiser et proposer une religion crédible au monde.
Ils se sont alors focalisés sur le message et l'herméneutique et se sont ainsi détachés de leurs racines paiennes.
Or la recherche ne peut éloigner de la foi qui en sort purifiée et débarrassée de toutes scories.
Qu'est-ce qui est important ?
Renverser les valeurs dominantes comme la loi du plus fort, rendre la dignité aux petits et aux pauvres, c'est révolutionnaire, subversif et anti-naturel.
C'est bien le message qui est le plus important. A l'heure où les gens se détournent de la religion parce qu'on les a trahis ou trompés et refusent les dogmes, les cultes païens reprennent de l'importance et le culte de la Nature revient en force. Jean nous dit :
Au commencement était la Parole et la parole a été faite chair
Voici un lien pour écouter - L'authenticité du Jésus historique
http://www.play-host.net/files/1271906807.mp3
LE CHRISTIANISME A-T-IL UNE ORIGINE GAULOISE ?
On peut le penser avec l'analyse des fêtes celtiques.
1- Fête du solstice d'hiver le 21 décembre
Comme vous pouvez le lire dans le lien, les fêtes celtiques, la Déesse donne naissance à un enfant de la Lumière, l'Enfant qui apporte la Lumière au Monde. Dans le mythe celtique cet enfant qui naît au solstice meurt le 1er novembre. Les jours commencent à rallonger.
Cela fait penser bien sûr à la naissance de Jésus qui mourra, lui, à l'équinoxe du Printemps, 3 jours après le 21 mars au moment où les jours rallongent.
2 - Le 1er février est marqué par la fête Imbolc
Le 1er février est marqué par Imbolc. C’est une fête de la Lumière, car en plein cœur de l’Hiver elle témoigne du rallongement des jours, et de la venue du printemps. C’est une fête qui marque la latence du Renouveau de la vie au printemps. Il était coutume pour les paysans de choisir un couple dont l'enfant était né le plus près du solstice d'hiver, de les amener dans les champs avec l'enfant, de disposer en cercle autour de la famille des torches et d'invoquer la déesse pour que la chaleur arrive bientôt. Les paysans priaient la déesse de purifier la terre avant les semailles.
Au Ve siècle, le pape Gélase Ier associe ce rite païen de la "fête des chandelles" avec la présentation de Jésus au Temple et la purification de la Vierge. Le clergé romain, voyant les paysans s'adonner à ces rites forcèrent la population à se réunir dans l'église du village et remplacèrent les torches par des cierges. Ainsi Imbolc fut remplacé par la Chandeleur. Après la cérémonie, il y a dégustation des crêpes bretonnes.
On dit aussi que les crêpes, par leur forme ronde et dorée, rappellent le disque solaire, évoquant le retour du printemps après l'hiver sombre et froid.
3 - Pour les Druides, la fête de printemps le 21 mars, c'est la période où l'Enfant de la Lumière atteint l'âge de la raison, le moment où il peut faire la part des choses.
C'est la fête d'Ostara que l'on retrouve dans l'anglais Easter ou Ostern en allemand (qui signifie les fêtes de Pâques). Etymologiquement, on y retrouve la racine du mot "East" ou "Ost" en allemand qui signifient le point cardinal de l'Est, là où justement naît chaque jour le soleil, à l'Aube, Aube qui symbolise cette même fête.
Dans le christianisme, c'est la mort de Jésus qui est arrivé à la fin de son parcours et sa résurrection 3 jours après.
C'est la date qui a été fixée pour la résurrection de Jésus à Pâques fixée le 1er dimanche après la 1ère pleine lune ou après l'equinoxe par le concile de Nicée en 325 c'est-à-dire au moment où les jours rallongent.
4 - Le 1er mai est la fête de Belotennia : le Feu de la Fertilité
C'est la fête de l'Union Sacrée du Dieu Cornu, Cernunnos, et de la déesse Ceridwen. Elle marque l'ascension de la Lumière. Des feux sont allumés entre lesquels les participants et plus souvent les couples passaient.
L'Enfant de la lumière atteint l'adolescence et l'éveil des sens et sa capacité sexuelle.
Est-elle à l'origine de l'histoire de Jésus à 12 ans ?
5 - Le Sostice d'Eté le 21 juin : Apogée du Soleil
Il marque l'Apogée de la Lumière, la période la plus prospère de l'année et le début de l'été mais aussi le jour où cette dernière commence à décliner.
L'enfant de la Lumière est maintenant Roi. Il est à l'apogée de sa vitalité, le Roi de la Lumière nourrit la Terre, les récoltes et il énergise tout ce qui est vivant. Le Soleil est au Zénith de sa puissance.
On pourrait l'associer à l'Ascension de Jésus.
6 - Le Lugnasad le 1 août : Paix et Prospérité
C'est une fête paysanne majeure car elle marque le temps de la récolte et des moissons en plein coeur de l'été. Elle marque les débuts de la descente vers l'Automne. C'est la fête du Don, de la Richesse...
Dans le christianisme, ce serait la Transfiguration.
7 - L'Equinoxe d'Automne le 21 septembre : Recul et Equilibre
C'est un temps où l'on engrange pour la saison froide toutes les vivres.
Cette fête est spécialement dédiée au Dieu-Cerf dont la ramure symbolise autant l'expansion vers le ciel que le centrage de notre être en une unité "germinale" que l'on retrouve pendant l'hiver.
Dans l'évangile de Jean, Jésus appelle ses premiers disciples à la dixième heure. Il apparaîtra encore à ses disciples près de la mer de Tibériade après sa résurrection.
8 - Samonios le 1er novembre : le Retour à la Source
C'est l'Halloween Anglo-Saxon. Samonios rend honneur aux Ancêtres.
Samonios est la fête durant laquelle les Druides cueillaient avec une serpe d'or la plante sacrée, le Gui et le recueillaient dans un drap blanc tendu.
C'est la fin du cycle de vie de l'enfant de la Lumière qui meurt le 1er novembre.
On retrouve cette tradition dans le culte des Saints à la Toussaint
Sources citées dans le lien
http://www.luxsanctuary.com/article,4,169,-les-fetes-celtiques.php
http://fr.wikipedia.org/wiki/Chandeleur
Ainsi, nous voyons que le cycle de cet enfant de Lumière chez les Druides correspond pratiquement à celui de Jésus dans les évangiles. Les évangélistes ont placé la mort de Jésus au moment de la Pâque juive et ont donné la priorité aux paroles de Jésus qui étaient déjà connues dans des recueils. C'est maintenant la parole seule qui compte et qui fait vivre.