POÈME- LES ANIMAUX DE LA TERRE

Suite à ma mésaventure,  je n'ai pu m'empêcher  de réagir en pensant au monde d'ORWELL.

LES ANIMAUX DE LA TERRE

Enchaînés tous ensemble

Ils défilent en silence

Sous les yeux médusés

Des passants arrêtés

Ils se croyaient bien au-dessus

De ceux qu’ils dirigeaient

Ils les ont méprisés, pressurés,

Bafoués pour l’amour du Profit

Du haut des miradors

Ils surveillaient les hommes

Qu’ils avaient enfermés, concentrés, 

Dans une aire de fer

Ils voulaient les mener

Comme des animaux

Victimes innocentes

Aux portes de l’Enfer

Malheur à ceux qui s’arrêtaient,

S’opposaient et voulaient s’évader

Ils appelaient leurs chiens

Au  son de leurs sirènes

Le peuple avançait

Sous les coups de butoir

Les discours  bien  courtois

De ces maîtres sournois

 

Il n’imaginait pas

Le pouvoir de ces gens

Il faisait confiance

En ces bons dirigeants

Il acceptait les règles

D’un monde virtuel

Qui contrôlait sa vie

En voulant l’asservir

Un jour pourtant il s’est levé

Comme fait le soleil chaque jour

Il a jeté son masque

Revêtu  un habit de lumière

Debout  il ne les voit plus grands

Il a retrouvé la parole

Qu’on avait muselée

Pour dire NON et clamer sa révolte

C’est à lui maintenant

Qu’incombe le destin

De rendre tous les biens

A ceux qui sont spoliés

De ces portes d’airain

Faire des portes d’or

Et d’offrir des trésors

Dans un monde serein

Il ne reproduira pas

Les erreurs du passé

Mais il saura donner

Le bonheur et la paix

CD 18.11.21