REFLEXION 15 - LOGEMENT : UN LIEU PUBLIC PAS UNE EGLISE

Il est surprenant que la ministre du logement veuille réquisitionner les logements vacants d'abord des particuliers, a-t-elle annoncé, puis des églises.

C'est cautionner le squatt des SDF et révéler son impuissance.

Lorsque la sainte famille est partie se faire recenser, elle n'a pas sollicité l'aide des religieux de son époque mais elle s'est adressée aux offres locales qui ne proposaient rien dans sa situation particulière. Elle a dû se contenter d'un logement de fortune, un lieu à l'écart de la foule, un abri qui les attendait où les pauvres, comme les riches, sont venus les visiter et apporter leurs cadeaux.

Ce n'est pas dans une synagogue ou dans un temple que la famille s'est réfugiée mais dans un lieu public.

Ce sont les autorités municipales qui doivent régler  de tels problèmes. On a voulu une société laïque et publique ; il est indécent de faire appel aujourd'hui aux religieux qu'on a voulu éliminer.

LA CHARITE NON MAIS LA SOLIDARITE OUI

Comments

[Florentin]

Pardonne mes fautes de frappe. Je suis trop pressé ! Florentin.

[Florentin]

Je trouve normal qui'on fasse appel à toutes les collectivités, y compris religieuses pour qu'un effort soit fait en dirction des plus démunis. Un appel, mais pas une injonction. L'Eglise, je le
sais, s'efforce, je le sais, d'aider les plus pauvres. On ne peut guère lui reprocher de se désintéresser dun problème. Mais, on ne prète qu'aux riches: elle a des immeubles vides, qu'elle
pourrrait cettrainement mettre à disposition, charge aux autorités publiques de les mettre aux normes. Mais, je veux bien admettre, c'est vrai, que tout cela est bien compliqué ! A plus.
Florentin.