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LES VERTUS THERAPEUTIQUES DES CONTES DE FEES 2 (suite)

18 Septembre 2012 , Rédigé par CODEF246 Publié dans #CONTES DE FEES

 

 

LE ROYAUME

Le Royaume joue un rôle important dans les contes de fées qui se terminent tous par la fameuse phrase : « Ils se marièrent et eurent beaucoup d’enfants ».

 

Il s’agit d’un langage symbolique. Aucun enfant ne pense qu’il gouvernera un royaume. Il s’agit de sa propre vie. La façon dont l’enfant imagine le « royaume » dépend de son âge et de son stade de développement. Il ne prend jamais le mot littéralement.

Chez le jeune enfant, il signifie que personne ne lui imposera sa volonté et que ses désirs seront satisfaits.

 

L’enfant plus âgé y ajoutera l’obligation de s’imposer une discipline, c’est-à-dire de vivre et d’agir sagement.

 

Mais à tout âge, l’enfant comprend que devenir roi ou reine, c’est atteindre la maturité de l’adulte.

 

On obtient de royaume en résolvant une énigme comme Œdipe, Turandot. Résoudre l’énigme, c’est pouvoir se marier et accéder au trône.

 

 

La découverte du secret dans les contes de fées conduit au bonheur du héros. C’est la réunion du Ca, du Moi et du Surmoi.

 

Les pièges et les dangers de la quête sont souvent représentés par une chambre secrète dont l’entrée est interdite. Si le héros ne domine pas sa curiosité et s’introduit dans le lieu défendu, il tombera en syncope et s’exposera à de graves périls.

 

Lever hâtivement le voile qui couvre la face de la princesse, se trouver soudain impliqué dans une expérience spirituelle trop intense, surtout si l’on porte en soi des tendances morbides, peut réellement induire un état comateux semblable à la mort.

 

Le lieu caché renvoie à une spiritualité vivante, non contaminée par des dogmes rigides, des croyances sclérosées ou des rites stériles.

 

Le héros frise la mort pour obtenir la Belle. Rien ne l’arrête. Lorsque enfin, il la délivre, le baiser de récompense le fait s’évanouir. La perte de connaissance survient ici au moment où l’adepte s’unit au divin. Au summum de l’expérience spirituelle, le Moi disparaît au profit de l’Ame (la Princesse).

 

A un autre niveau, l’évanouissement évoque l’assoupissement, l’incapacité de demeurer vigilant en l’absence de toute stimulation.

 

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